( 17 novembre, 2009 )

Maître Kanter: Hans Kanter 1874/1937

Bien qu’il soit éloigné des clichés véhiculés par la publicité, Maître Kanter a bel et bien éxisté. Sans le marketing de la brasserie de Champigneulles,malgré son parcours atypique et son rôle joué dans le monde brassicol,  il serait probablement tombé dans l’oubli comme Joseph Hitter à Metz, Lamberton à Bitche, Salmon à Freistroff et bien d’autres brasseurs qui ont marqué l’histoire régionale et nationale.

Hans Kanter, né à Berlin en décembre 1874, prépare un doctorat en philosophie, étudie la chimie, travaille dans la cimenterie de son beau-père puis rachète les brasserie Schmitt & Guttenberger de Walsheim à Sarrebruck en 1887.

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Hans Harry Kanter (source : M. Jean-Henri Muller passionné d’histoire régionale -Guinglange)

Le siège social est implanté à Sarrebruck 16 Zähringerstrasse

Le Conseil de Surveillance est composé par:son frère Harry Kanter, de nationalité américaine domicilié 5 rue Vergotte  à Bruxelles; le colonel Nyssens, 185 rue de la Poissonnière àParis; Charles Bath de Blieskastel, M. Schmidt ancien brasseur et rentier à Walsheim;M. Sally Isenberg, directeur de banque à Sarrebruck; MM. Karl Bruck et Fritz Pasquay de Sarrebruck.

La direction est confiée à MM. Hans Kanter, 6 Hindenburgstrasse à Sarrebruck; Fritz Guttenberger ancien brasseur et rentier, 38  Feldmannstrasse à Sarrebruck; Karmann directeur technique.

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La brasserie est agrandie, elle devient la plus grande brasserie sarroise.Un comptoire international Walsheim est créé à Luxembourg en 1930 et l’année suivante à Etterbreck dans la banlieu de Bruxelles. Des Tavernes Walsheim s’implantent dans la majorité des capitales mondiales.

En 1929, on retrouve Hans Kanter directeur de la brasserie de l’Union Messine, aidé par son frère Harry et de Joseph Karmann son directeur technique. (voir sur le blog : Union Messine 1872/1936)

En 1935, la Sarre est rattachée à l’Allemagne. Hans Kanter est poursuivi pour abus de confiance et banqueroute frauduleuse. Hans Kanter choisit alors pour le défendre  Hans Franck(1900/1946), avocat d’Hitler (il deviendra gouverneur général de Pologne en 1940/41, tristement célèbre pour sa responsabilité dans la mise en place des ghettos et des exterminations en Pologne, condamné à mort et exécuté à Nuremberg le 16/10/1946). Le tribunal le condamne à 3000 marks d’amende et plus de 3 ans d’emprisonnement.  Ses origines juives par sa mère  semblent être à l’origine de ses ennuis et après 9 mois d’emprisonnement il ressort libre mais attendu  à son domicile par des hordes nazies. Il se réfugie en France avec sa fille Joseph Karmann.

Les inquiétants bruits de bottes résonnent, Hans Kanter  quitte la Moselle qui  sera à nouveau sacrifiée. Invité à Bordeaux chez un ami brasseur, aviateur, il fait la rencontre d’un autre brasseur passionné d’aviation, Jean Hanus de la brasserie de Charmes. La marque KB, protégée à Paris par la société de son èpouse sera donc brassée à Charmes. Seule différence les trois mains du logo Wahlsheim seront réduite à deux mains. Tout en brassant à Charmes, Hans Kanter habite par prudence la Suisse ou il décède le 10/11/1937.

La brasserie de Wahlseim sera confiée à un  administrateur du Parti National Socialiste. La brasserie qui périclite est bombardée en 1939 puis en 1945. C’est la brasserie Karlsberg de Hombourg qui obtiendra le droit de brasser et commercialiser la Wahlsheim.

En 1971, la SEB lance la Kanterbräu avec une campagne publicitaire  inégalée depuis,  à la grande joie des collectionneurs, accompagnée d’ affiches, series d’assiettes, de chopes avec et sans couvercles, photophores, casseroles en cuivre, sous-bocks, jeux de cartes et plaques diverses etc. Le nom de Kanter ne tombera plus dans l’oubli.

Réalisation : M. SASSI JACQUES

                       La maison d’hôtes

                       Bois de Coulange

                        57360  Amnéville les Thermes

Contacts :  www.lamaisondhotes.fr

Sources et remerciements:   Le livre de Jacques Mignard et Benoît Taveneaux  » Champigneulles l’Européenne » disponible au Musée Français de la Brasserie à conseiller aux collectionneurs et à tous les amateurs d’histoire brassicole et régionale, contact: www.passionbrasserie.com  tel 03 83 46 95 52. Philippe Voluer historien auteur de nombreux livres de référence. Les Archives départementales de la Moselle et du Tribunal de Commerce.

 

Recherche la généalogie des familles de brasseurs  Lorrains, des photos de MM. Kanter, Karmann etc.

. Tout document relatif aux brasseries de Moselle(même photocopiés)

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Possibilité d’échanges de pièces .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

( 13 juillet, 2009 )

Antoine, une famille de brasseurs lorrains

Si le nom de famille »Antoine » est populaire en Lorraine, la branche des brasseurs est tombée dans l’oubli, pourtant elle a marqué l’histoire régionale et  même nationale.(voir sur le blog: Les 66 petites brasseries de Metz et Les brasseries de Kédange sur Kanner)

En 1809, les brasseurs de Metz sont recensés. Pour la première fois on note  » Antoine Frères, brasseurs au 363 de la rue de la Fontaine à Metz « . La fratrie est composée de Jean-Louis (célibataire) et Nicolas (1752/1816) d’où descendra la lignée des brasseurs.

Nicolas et son épouse Barbe Féry, née à Remilly, donnent naissance à une fille et à quatre garçons qui embrasseront le métier de brasseur.

Tout d’abord Etienne (1785/1848) qui débute une carrière de brasseur puis termine comme employé des contributions indirectes.

Ensuite Jean-Louis (1788/1856)  brasseur dont descend une lignée de 9 enfants.

Puis Etienne-Nicolas(1792/1837) brasseur et célibataire.Son parcours atypique mérite d’être relaté.

Comme de nombreux brasseurs installés à la campagne, Etienne-Nicolas cumule les fonctions d’agriculteur et de brasseur. Le 23 avril 1848, il est élu à l’Assemblée Nationale sur une liste de républicains modérés, le onzième des représentants de la Moselle, avec 69795 voix sur 97428 votants. Il fait partie du Comité du Commerce et de l’Industrie et à ce titre propose d’instituer une taxe sur les chapeaux, proposition qui ne sera pas retenue.

Il siége à droite, soutient le parti de Cavaignac, mais souvent ses votes rejoignent ceux de la Montagne.

De mai 1848 à mai 1849 il vote :

- pour  le bannissement de la famille d’Orléans

- contre les poursuites intentées à Lois Blanc et Caussidière

- pour le rétablissement de la contrainte par corps

- contre l’abolition de la peine de mort

- contre l’amendement Grévy

- contre le droit au travail

- pour l’ordre du jour en l’honneur de Cavaignac

- contre la proposition Rateau

- contre le vote de 1200000 fracs pour l’expédition de Rome

- pour l’abolition de l’impôt sur les boissons

En juin 1848, Antoine se déclare contre l’insurrection de juin 1848, les émeutes de la faim, puis descend dans la rue pour les combattre. Il se joint à une colonne de troupes allant attaquer la barricade du faubourg Poissonnière, remplace le premier artilleur tué, fait feu sur les citoyens et après l’épuisement des munitions démonte la pièce avec le lieutenant d’artillerie pour qu’elle ne tombe point aux mains des insurgés.

Non réélu, Etienne-Joseph Antoine retourne à la vie privée. C’est son neveu, Monsieur Génin, brasseur à Metz, qui le soutient dans ses entreprises. Au décés du dernier brasseur  Antoine à Metz, c’est le neveu qui s’occupe de la vente des brasseries.

 

Réalisation : M. SASSI JACQUES

                       La Maison d’Hôtes

                       Bois de Coulange

                        57360  Amnéville les Thermes

Contacts :  www.lamaisondhotes.fr

Sources:  Archives départementales de la Moselle.

                   Archives de la Ville deThionville, Messieurs Sylvain Chimello et Dominique Laglasse.

                    Dictionnaire des députés.

Recherche portraits des membres de la famille Antoine.

Recherche témoignages d’anciens  brasseurs ou de leurs descendants.

Recherche la généalogie des familles de brasseurs  Lorrains.

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( 12 novembre, 2008 )

JOSEPH HITTER (1808-1887)- Brasserie de Saint-Julien-les-Metz

Joseph Hitter

le Brasseur

 

HITTER

 

 

          Joseh Hitter, fils d’un combattant français d’Auerstädt, est né à Kaysersberg en 1806. On le voit faire sa formation de brasseur en Alsace, puis il se perfectionne Allemagne et en Belgique. Son compagnonnage le mène en  Meuse ou il se marie le 02/12/1840 à Houdelaincourt avec Marie-Anne Françoise Fotré.

   Fort de ses expériences, Joseph Thomas Hitter décide de s’installer comme brasseur. En octobre 1851, il crée sa propre brasserie à Metz, au 11 de la rue Mazelle, à proximité du quartier d’une corporation florissante à Metz, celle des tanneurs.

 Homme d’action, il est le premier à installer en Moselle une brasserie fonctionnelle inspirée de la technique dite en cascade, technique  qui sera reprise plusieurs décennies plus tard par les brasseries industrielles mosellanes. A une époque ou les brasseries fonctionnent de manière empirique, il innove et organise sa brasserie dans un bâtiment situé à l’arrière du débit.

La malterie  est équipée d’un germoir à grain dans les caves,d’un moulin à manège au rez de chaussée,  d’un séchoir au premier étage et d’une touraille au second.

Dans la salle de brassage, trois chaudières de 9 à16 hectolitres prolongent les cuves matières et précèdent les bacs rafraichissoirs.

Le débit, doté d’un billard donne sur la rue passante.Au premier se situent les magasins et au second les logements.

En 1856, il reprend à Madame Ferry Marguerite, propriétaire, l’exploitation de la brasserie de Saint-Julien les Metz, à proximité des nouvelles tanneries, ainsi que les vignes qui l’entourent. Cette Brasserie, crée par sa propriétaire en 1845 était mise en gérance à Monsieur Joseph Renaudin. Ce dernier, âgé de 48 ans, né à Xivry le Franc,  venait d’être condamné à cinq années de réclusion pour faits de faillite frauduleuse et l’établissement mis en vente le mercredi 04/08/1856 avec maison d’habitation, pièces de terre près des glacis, vignes, potager,débit de boisson, ainsi que tout le matériel nécessaire à l’exploitation de la Brasserie. 

Le 2 juin 1856, M.Hitter demande à abattre 4 arbres de la  plantation qui gêne son exploitation route départementale N°7, le 4 l’ingénieur donne son autorisation. Le brasseur devra verser la valeur de ces arbres, 32 francs, à la caisse départementale.

Le 8 juillet 1856, Joseph Hitter demande l’autorisation d’établir un trottoir à ses frais, elle sera refusée.

En novembre 1857 Joseph Hitter rachète à Madame Magot épouse du sieur Nicolas Mouriot,propriétaire et charretier, écuries avec greniers, cour, souterrain et jardin

La brasserie modèle sera cédée à Monsieur Jung Guillaume qui, pour la petite histoire s’implantera quelques années plus tard au Sablon, en face de la Brasserie de Gustave Amos dont il épousera la fille Pauline en mai 1861.

En Mars 1863, le couple Hitter se sépare de corps et de biens. Joseph associe sa brasserie située à la sortie de Saint-Julien-les Metz, route d’Antilly à Monsieur Louis Alphonse Labrosse, né à Remonville  le 26/10/1834 et veuf de Anne Marie Lamy depuis le 20/09/1867. Le 27/10/1868, le brasseur Labrosse uni sa destinée à la fille de  Joseph et Marie-Anne Hitter.La brasserie est cédée au gendre et Joseph Hitter décide de prendre une retraite bien méritée, l’Histoire en décidera autrement. 

 

 

JOSEPH HITTER

LE HEROS

ou « LE CORSAIRE MESSIN »

C’est avec beaucoup de légéreté que le 19/08/1870 Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.

Le 2/08/1870 l’empereur engage les combats à Sarrebruck.

Le 6/08/1870, les troupes prussiennes entrent en Lorraine, à la stupeur de ses habitants.

Le 14/08/1870, débute la bataille de Borny et le 19 le siège du camp retranché de Metz.

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Le 27/10/1870, Bazaine livre Metz, hommes, armes et munitions à l’ennemi.

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Le 23/01/1871, un armistice est discuté à Versailles entre Jules Favre et Bismarck.

Le 21/02/1871, débutent les discussions du traité de Versailles avec Thiers, devenu chef du pouvoir exécutif.

Le 01/03/1871,les députés français ratifient le traité de Versailes par 546 députés (les capitulars) contre 107. L’Alsace et la Lorraine trahies sont sacrifiées sur l’hôtel de l’intérêt national. Une annexion de près d’un demi-siècle débute.

Les Lorrains sont-ils aussi passifs et défaitistes que sa garnison et son commandement?

En pleine préparation du blocus de Metz par l’armée prussienne, le mercredi 17/08/1870, le brasseur Joseph Hitter qui maîtrise parfaitement la langue allemande, propose à un convoi de ravitaillement prussien de le guider (il faut savoir qu’à cette époque la ville de Metz est entourée de bocages, houblonnières et surtout de vignes, les franchir et s’orienter n’est pas aisé).

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Les Dragons à Gravelotte Tableau de E. BRISSET- (on observe que la bataille se déroule dans une culture de houblon sur perche)  Source M. J-Paul Jacques , collectionneur de cpa et matériel agricoles

Equipé d’un fusil de chasse, il détourne à proximité de la Porte des Allemands deux voitures de farine qui seront exposées sur la place de l’Esplanade. Les trois occupants du convoi sont faits prisonniers.

Ainsi débute la légende de Joseph Hitter surnommé « Weisser Bär », l’Ours Blanc, par ses ennemis, rapport à sa taille, à sa crinière et à sa barbe blanches.

D’après l’ordonnance du 3 mai 1832, sur le service des armées en campagne, ses prises lui reviennent en partie, comme pour les corsaires.

Le 20 août, armé de son fusil de chasse et de deux pistolets, il capture trois voitures d’avoine et leurs occupants.

L’armée prussienne le voit partout, craint et respecté il devient la terreur de l’ennemi.

Le 22 août l’état- major français l’autorise à recruter 25 éclaireurs. Il en enrôle 18 qui méritent d’être cités :

 de Bussières   -   Mahieu   -   Sérisier   -   Pêchenot   -   Dussert   -   Coinchelin   -    Selle   -   Salles   – Raymond   -   Cazal  

-   Panier   -   Daudel   -   Dupuy   -   Saint-Amand   -    Poré   -   Mallé   -   Gaillou   -    Camproux    -

Le jour même, le colonel directeur de l’arsenal, par ordre du général Coffinières livre à Hitter et à ses partisans 25 chassepots et 1500 cartouches.

  Le maréchal Le Boeuf, commandant le 3ème corps rédige un message à ses troupes ainsi libellé : « Laisser passer, à tous les avant-postes du 3e corps, M. Hitter, capitaine des éclaireurs volontaires de Metz ».

Avec l’aide de ses francs-tireurs, il s’empare d’un convoi de huit voitures à deux chevaux chargées de vivre et fait quinze prisonniers

En collaboration avec les francs-tireurs de Vigy il mène une attaque sur Noiseville, dans les carrières, au lieu dit « l’Amitié », à Sainte-Barbe et à Villers l’Orme. Avec ceux de Frouard, il dirige une embuscade sur la route de Failly à Bouzonville.

Il ne se passe pas une nuit sans qu’un coup de main soit porté à l’ennemi. L’Ours Blanc devient la terreur des prussiens tout en leur inspirant le respect.

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-Image d’Epinal- le Brasseur Hitter  - Source M.  Martin Historien 

A la reddition de Metz, les Francs-Tireurs de Hitter et Véver sont repliés dans la ville puis démobilisés sur ordre du général Coffinières de Nordeck. Ce qui qui leur évite la captivité ou un sort plus cruel puisque les allemands ne leur reconnaissent pas la qualité de belligérants réguliers. En effet von Molkte avait déclaré: » Tout franc-tireur sera assimilé à un malfaiteur; il sera passible du Conseil de Guerre immédiat qui peut prononcer la peine de mort… ». D’âpres négociations, lors de la reddition, permirent de les faire assimiler à des militaires de plein droit et ils ne furent pas inquiétés.

Le retour à la paix impose des choix douloureux, Joseph Hitter opte pour la nationalité française et doit quitter la Moselle. Il émigre à Pont-à-Mousson. A la frontière, il est identifié par les militaires de la Garde prussienne qui reconnaissent en lui un adversaire courageux, patriote et digne, ils lui présentent les armes.

Le 6 août1887, sous l’emprise de violentes douleurs résultant de  rhumatismes goutteux, L’Ours Blanc se tire une balle dans la région du coeur. Il serait  malheureux que ce héros et ses frères d’armes soient oubliés .

 

 

 

LE PETIT FILS

GEORGES LABROSSE

LE COMBATTANT DE LA GUERRE DU DROIT

Le 4 décembre 1872, Louis Alphonse Labrosse brasseur à Saint-Julien-les-Metz inscrit la Brasserie Labrosse-Hitter au tribunal de commerce sous le N°411.

Le mercredi 1er Mai Louis Alphonse est appelé à sièger comme juré à la deuxième session trimestrielle de la cour d’assise de Moselle.

 Georges Labrosse, petit-fils de Joseph Hitter, élevé dans l’esprit de patriotisme et de revanche des Lorrains, a rejoint l’armée française comme officier-interprète

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 Dès les premiers jours de la déclaration de la guerre de 14/18, les biens immobiliers, brasserie, commerce de vins sont détruits à la dynamite sur ordre du général von Oven, gouverneur de Metz et incendiaire de Nomeny.

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 cpa: Collection Jacques Sassi

Jeanne Labrosse, la soeur de Georges, est conduite dans les fossés du Fort Saint-Julien puis relachée après un simulacre de peloton d’exécution. 

On pouvait encore apercevoir quelques caves voûtées en face des N° 80 à 90 de la rue Jean Burger.

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Photos : Jacques Sassi – juillet 2000

Réalisation : Sassi Jacques

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                        57360  Amnéville les Thermes

Contacts :  www.lamaisondhotes.fr

Sources:  Archives départementales de la Moselle- Archives des villes deMetz et Thionville. Tribunal de Commerce

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