( 28 décembre, 2009 )

Les Brasseries de Mondelange-Richemond

Jusqu’en 1921, Mondelange était un écart de la commune de Richemond. Deux brasseries étaient implantées à Mondelange mais recensées à Richemond.

 

La plus ancienne brasserie est créée   en 1782 par Monsieur Nicolas George, cultivateur -brasseur, rue de l’Eglise, N° de plan 10, N° cadastral  439 au village, N° section 11.

En février 1793, le général Wimpffen envoie au monastère de Rustroff un poste de soldat pour veiller aux intérêts de la nation. La literies saisie est destinée à l’hôpital militaire installé au château de Lagrange. Les ustensiles de cuisine et le mobilier sont transportés à l’Hôtel de la Monnaie de Thionville. La chaudière, inventoriée  dans le mobilier de cuisine, est échangée au sieur George contre son poids de métal et livrée le 23 du mois.

En 1826, la  brasserie est reprise et agrandie par la veuve George Pierre née Hemmer. En 1842, les bâtiments sont agrandis pour être convertis en deux maisons.

Bien que la brasserie ne soit plus en activité, c’est Monsieur Guilleminot Jean-Louis, brasseur à Briey et gendre de Protz de Richemond qui rachète les biens en 1873. Le brasseur Guilleminot investit en outre dans des terres sur le ban de la commune de 1889 à 1890.

Il y a quelques années la brasserie est détruite pour créer un parking.

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La brasserie laisse place au parking

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Les logements et la ferme de la brasserie

En février 1812, Monsieur Archen Louis, cultivateur devenu aubergiste implante sa brasserie sur la route de Metz à Thionville N° de plan 10, N° cadastral 439 au village N° de section 12.

En octobre 1845, la brasserie nouvellement restaurée avec jardin derrière, grange, aisances et dépendances est proposée à la vente dans le journal « L’Indépendant de la Moselle ». Il est recommandé à l’acheteur potentiel d’y adjoindre une auberge.En 1852, la brasserie et ses annexes sont vendues à M. Breitbach Pierre, brasseur à Metz puis reprise en 1870 par Breitbach Jean-Félix qui la mettra en vente pour s’installer en France à Pont à Mousson, Annexion oblige.

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La brasserie en 2004

L’histoire brassicole se fait oublier jusqu’en 1901 ou la brasserie Ensel investit dans des terres  30P/579 folio 342 à 592 et en 1905 ou la Brasserie Mérot Frères achète de nombreux terrains N° 467 à 496 .

En 1998, une poignée de passionnés crée Richement bière pour devenir l’événement incontournable des amateurs de bière.

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La brasserie, article paru dans le Républicain Lorrainen sous la plume deM. Jean Pierre Ricard en 2004 pour la 4ème édition de Richement bière

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Cette année, la 7ème édition aura lieu les 23 et 24 janvier 2010 à l’espace culturel de Richemont avec la participation de:

- Les Musées de la Bière : Saint-Nicolas de Port, Ville sur Illon et Wiltz

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Une carte de voeux originale envoyée par le Musée Français de la Brasserie

 Recto : Le symbole alchimique de la fabrication de la bière

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Verso : le sous-bock est utilisé comme adresse postale

- Philippe Voluer historien brassicol et conférencier

- Un prolongement de l’exposition  » Si Yutz m’était conté »

- Différentes Confréries

-Plusieurs Collectionneurs

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- Une vingtaine de brasseurs

- Une démonstration de fabrication de pain à la bière par   Jean-Louis Dits, de la Brasserie à Vapeur de Pipaix

- Louis Michel Carpentier qui dédicacera ses albums

L’oeuvre de Louis-Michel Carpentier et Raoul Cauvin éditée chez Dupuis

Du Côté de chez Poje, l’album et sa dédicace

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Première Bière

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Les Chevaliers du Malt

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Trou du Fût

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La bière des Etoiles

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Ferment d’Ivrogne

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D’une bière deux coups

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Bière de taille

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Comme à chaque salon, sous-bocks et verres recherchés par les collectionneurs sont édités

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Réalisation : M. SASSI JACQUES

                       La Maison d’Hôtes

                       Bois de Coulange

                        57360  Amnéville les Thermes

Contacts :  www.lamaisondhotes.fr

Sources:  Archives départementales de la Moselle – Archives Municipales de Thionville.    

Remerciements : Mme Sylvie Reich du Groupe d’Histoire Locale d’Hagondange  et Monsieur Wackermann, historien local de Mondelange.           

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Tout document relatif aux brasseries de Moselle (même photocopiés)

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( 4 décembre, 2009 )

Herny: Brasseries Bauquel-Talloir 1835/1890 et Bauquel Etienne

C’est en 1835 que Monsieur Bauquel François fonde à 37 ans sa brasserie.  A cet établisement, implanté 16 rue du gué, est annexée une porcherie de plus de 20 enclos.

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Ancien tableau représentant la Brasserie Bauquel

Monsieur Talloir Dominique, premier brasseur de François Bauquel, épouse sa fille Damasse. Au décès de son beau-père en 1872, Dominique lui succède.

En 1880, un accident est rapporté par le journal « La Gazette de Lorraine ».  Le  mauvais état des routes et le débordement du ruisseau du Tarillon faillit coûter la vie au livreur de la brasserie. Le 27 décembre, à 6 heures du soir, le conducteur qui rentrait de sa tournée, glisse dans l’étendue d’eau. Le livreur saute de la voiture, coupe le harnais de l’attelage, puis avec l’aide d’un cultivateur de Vatimont, sauve le précieux breuvage des eaux. A trois mètres près, l’équipage aurait été emporté par le ruisseau en crue.

La brasserie Talloir cesse son activité en 1890, peu de temps après que Madame Talloir, victime d’une chute dans sa cuisine soit retrouvée brulée vive par ses voisins.

Photo de la Brasserie actuellement

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La brasserie de Monsieur Bauquel Etienne dit « l’ainé », située à un jet de pierre de celle Bauquel François a été vendue à Monsieur Joseph Barthélémy en 1848. Elle sera transformée en menuiserie. Il ne subsiste aucun vestige visible de l’établissementimplanté au lieu dit « le jardin lorrain ».

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l’emplacement de la Brasserie Beauquel l’aîné

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Sources:  Archives départementales de la Moselle.     

Remerciements : les sympathiques propriétaires des locaux             

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( 19 novembre, 2009 )

Moyeuvre-Grande : Brasserie de l’Orne 1843/1888

La Brasserie de l’Orne est créée en 1843 par Jean-Pierre Evrard. La maison d’habitation et un jardin jouxtent l’entreprise. Des caves voûtées s’éteendent sur toute la superficie des locaux et de la demeure. Remises, caves et écuries sont implantées en face de la brasserie, séparées par la rue des Forges ( actuellement rue Fabert ).

La brasserie et ses dépendances sont proposées à la vente en 1869. Monsieur Alexis Wetter l’exploite tout d’abord  comme locataire, puis comme propriétaire après son rachat pour 4000 marks en 1874. Il participe activement à la vie de la commune en temps que Conseiller Municipal puis comme Conseiller d’Arrondissement en remplacement de Monsieur Aubry, maire de Hayange, nommé Conseiller Général.

Monsieur Wetter spécule sur l’arrivée massive d’une main d’oeuvre nécessaire à l’exploitation des mines de Wendel, qui sont en pleine expansion, ainsi que sur le stationnement des troupes allemandes. Il réalise pour 20000 marks d’aménagements, équipe la brasserie d’une machine à vapeur, embauche un tonnelier et un graçon brasseur.

Bien qu’elle soit l’unique brasserie dans le cercle de Moyeuvre, les résultats ne sont pas à la hauteur des prévisions du brasseur. La majorité des ouvriers des mines et des forges est d’origine italienne, elle préfère le vin à la bière. Les garnisons militaires sont composées principalement de troupes en convalescence ou au repos  au Pérotin, la bière ne coule pas à flot.

En 1881, la brasserie est déclarée en faillite. Mise en vente pour 20000 marks, elle est reprise en 1883 par Monsieur Jules  Drouin qui brasse jusqu’en 1888. Finalement l’établissement et ses dépendances seront cédés à Monsieur Lamacq, investisseur, qui cesse l’activité brassicole.

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 En 1900 seul le débit est exploité (cpa collection Michel Di Gianantonio)

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 Un parking remplace la brasserie, dans la suite, le logement et le débit

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 A droite, l ‘emplacement de la brasserie ainsi que le débit et à gauche les dépendances, une partie des caves subsiste

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Sources:  Archives départementales de la Moselle.

Remerciements : Monsieur Michel Di Gianantonio, collectionneur passionné d’histoire local pour sa visite de Moyeuvre Grande  et son aide apportée à la localisation de la brasserie.

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( 7 novembre, 2009 )

Manom : Brasserie de Lagrange 1772/1947

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Dès le XVIIème siècle, on trouve des traces d’une importante culture de houblon au domaine de La Grange. La bière brassée par la seigneurie est servie principalement à la domesticité du château.

Pour éviter les taxes et droits d’octroi, de nombreuses brasseries s’installent hors des murs de Thionville. La Brasserie de La Grange s’implante à Manom en 1772.

L’annuaire Verronnais cite le nom de Jean Kiffer, (parfois orthographié Jean Kieffer) de 1824 à 1836. Dans le journal « L’Indépendant de la Moselle, en janvier 1932, Monsieur Kiffer cherche un repreneur pour la brasserie. Au décès du sieur Kiffer, en 1836, la brasserie tenue par sa veuve Marie,  est proposée à la location puis à la vente en 1938.  

C’est Monsieur Kleiner dit Petit qui gère l’entreprise de 1838 à 1847. 

En juin 1853, la brasserie cherche acquéreur. L’article vante sa situation, aux portes de Thionville, sur la route principale du Luxembourg et à proximité du chemin de fer.

En octobre 1858, Monsieur Jean Kiffer-Mangin est expropié d’un champ de houblon de 3 ares 30 et de 9 ares 43 de terre de l’ancienne redoute au profit de la Compagnie des Chemins de fer de l’Est.

En septembre 1863, la brasserie dotée d’un matériel neuf est à nouveau proposée à la vente.

A partir de 1872 Messieurs Jean Alfred et Claude Camille Kiffer transforment la brasserie en société en nom collectif Kiffer Frères.

En 1881, Monsieur Barthélémy prend possession de l’établissement qui prendra le nom de « Schloss Brauerei Scheuern » (Brasserie du Château de Lagrange).En 1899, la brasserie emploie 8 salariés. Puis ce sera  la société Kempff et Cie qui en prendra possession.

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Carte postale envoyée par la Kellnerin Elvira du débit de la brasserie Barthelemy en 1902 à des admirateurs belges (collection Jacques Sassi)

En 1926, la société JP Kempf et Cie est enregistrée au tribunal de commerce de Metz. La société composée par Messieurs:

Jean Pierre Kempf (un « F » a disparu de son nom), directeur, né le 01/03/1860 à Illange

Bernard Auguste, associé, né le 24/04/1887 à Lagrange 

Le  capital passe de 600 000 à 1 000 000 de francs

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carte postale de la brasserie du Château de Lagrange, Schloss-Braurei Scheuern Kempf & Co (collection Jacques Sassi)

En 1927,  trois associés intègrent la Sàrl. Messieurs Sandt Alphonse, Rohn Nicolas,de Hagen,  Bérind Nicolas de Behren. Le gérant est Monsieur Biès Jean.Le bail est signé pour une durée de 50 ans.

En 1928, ce sont Messieurs Haag Georges et Frédéric de Ingwiller qui reprennent la gérance pour la laisser à Monsieur Vormer Nicolas de Thionville en 1932.

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Exposition Artisanale de Thionville, août 1932 (source archives municipales de Thionville)

 

La brasserie est radiée des registres du tribunal de Commerce en 1947.

 La brasserie  de Manom-Lagange en 2000 : (Photos Jacques Sassi)

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à gauche la salle de brassage, puis les dépôts, la maison d’habitation avec les bureaux au rez-de-chaussée, une partie de la grille d’origine, en fer forgé, subsiste

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les anciennes forges et écuries, transformées en limonaderie ensuite en entrepôt des bières Schutzenberger puis de Lorest appartenant à Monsieur Hartenstein

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l’entrepôt de la brasserie, appartenant à Monsieur Streit, conserve quelques vestiges de son activité

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dans l’entrepôt, le monte charge à la cave, il permettait de desservir le quai de chargement et le grenier 

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le quai de chargement

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un des deux puits situés dans le dépôt

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la malterie et ses tourailles situées dans la cour à l’arrière du dépôt

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une des deux caves utilisée comme glacière, le soupirail qui servait à emmagasiner la glace est toujours visible à l’extérieur

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les caves en partie hors-sol vues de l’extérieur

 

Réalisation : M. SASSI JACQUES

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Sources:  Archives départementales de la Moselle.

                 Archives de la Ville deThionville.

                 Remerciements à Monsieur Streit Lucien paysagiste à Cattenom l’actuel propriétaire des locaux, Monsieur Hartenstein, Messieurs Sylvain Chimello et Dominique Laglasse des archives de Thionville.

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( 14 septembre, 2009 )

Uckange : Brasserie Ensel 1868/1936

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 L’état nominatif des brasseries de Moselle de 1847 ne mentionne aucune brasserie à Uckange. En 1865, on signale une petite brasserie à Uckange d’une production de 150 hl de bière forte destinée à la consommation locale. La bière semble appréciée puisque l’établissement est agrandi en 1863.

Le 1er janvier 1868 la société en nom collectif Pierre et Eugène Ensel frères est formée.

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La brasserie, route de Hayange (CPA collection Jacques Sassi)

La mise en société est formée en parts et apports égaux par Pierre Ensel, l’ainé et Eugène Ensel, tous deux négociants en vins et liquoristes.

Le contrat est passé le 20 Janvier 1868 devant Maître Watrin, notaire à Knutange , pour une durée de 10 ou 15 ans.

La brasserie est une activité annexe, le négoce en vin, alcool et liqueurs reste le pôle principal de la société. En  1887, les frères Ensel font l’acquisition des vins du Rosenberg, les vignes de la côte des Roses à Thionville qui faisaient partie du domaine du château de Lagrange. 

En 1872, les autorités  allemandes demandent aux brasseurs de se déclarer, c’est Louis Ensel qui s’ inscrit comme professionnel. Suite à une rupture d’anévrisme, Louis Ensel, brasseur et maire d’Uckange depuis 3 ans décéde en janvier 1898 sans débuter l’exploitation  de la nouvelle brasserie qu’il a fait construire dans un style allemand médiéval. Pierre Eugène lui succède comme maire puis conseiller d’arrondissement et comme directeur du nouvel établissement ultra-moderne transformé en société par action, la « Brauerei Ensel G.B.M.H. ».

Les plans originaux comportaient l’installation des caves de fermentation et de garde inspirées du système bavarois. Monsieur Kaufmann de Mannheim, nouvel actionnaire, eût connaissance d’un procédé américain innovant de fermentation sous-vide plus efficace et plus économique que les méthodes employées en Europe. Il se rendit à  Barmen à la brasserie Boss frères et convaincu, changea les plans et adopta le système Pfaudler.

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Facture datée de 1918 (collection Jacques Sassi). Elle permet de se rendre compte de la disposition et de l’importance de la Brasserie Ensel.

Le jounal « la Gazette de Lorraine » nous informe que la Brasserie Ensel s’est assuré le monopole du procédé pour 5 années en Alsace-Lorraine. Il décrit ce système qui « consiste à produire une fermentation aussi pure que possible en faisant s’accomplir celle ci dans des cuves en métal qui écartent de la bière toute infection, tout en hâtant la maturité de la boisson. Particularité qui permet de se rendre comptede l’installation grandiose de la brasserie, c’est qu’on compte sur une production annuelle de 100 000 hectolitres au minimum, production qui pourra d’ailleurs être facilement augmentée d’un bon tiers. Il ne nous reste qu’à souhaiterbonne chance au nouvel établissment. » En France, « le Petit Jounal du Brasseur » vante la qualité des installations et complète l’information par une description plus technique ou l’on apprend que les cuves des salles de brassage, caves de fermentation et de garde sont en acier émaillé, que la fermentation se produit sous-vide et que ce procédé perfectionné, en avance de plusieures années, permet de produire une bière de haute qualité en 26 jours. Toujours d’après ce journal, ce serait Monsieur Kaufmann de Mannheim qui en serait le propriétaire, mais il semblerait plus probable, d’après les documents de l’époque, qu’il serait associé à Monsieur Ensel Louis Eugène et qu’il s’occuperait de la brasserie, laissant la partie viti-vinicole à Monsieur Ensel.

En 1897, des tractations pour le rachat de sa clientèle sont engagées avec la brasserie de Basse Yutz nouvellement créée et qui ne produit pas encore sa bière mais cherche déja une clientèle. Un compromis allant jusqu’à 100 000 marks est proposé (1 mark or  correspond en pouvoir d’achat à environ  1€ de nos jours). Finalement la brasserie est revendue à Messieurs de Roos, de Metz et Kaufmann de Ludwigshafen. La brasserie conservera son nom « Brasseries Ensel ».

En juillet 1898 la Champagnerie Champion et Cie, anciennement Von Boom et Cie, située dans l’ancienne verrerie est rachetée par la brasserie.Pour éviter les taxes, le moût était importé de Champagne puis fermenté à Uckange.

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CPA de la Brasserie d’Uckange (collection Jacques Sassi)La route de Hayange sépare à gauche, la brasserie et le café de la Brasserie et à droite au fond, la Champagnerie et la Canetterie.

La production journalière passe de de 40 à 125 hectolitres. Rapidement les installations deviennent insufisantes, des cuves en bois moins onéreuses que les Pfaudler viennent compléter l’installation.

La brasserie poursuit son chemin avec un succés grandissant pour ses bières blanche, système Pilsen et brune type Munich.

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Chope en grès de la brasserie Ensel (collection Jacques Sassi)

De nombreux cafés se référent à la bière d’Uckange:

- en 1901 Le Mannheimer Bier-Halle,1 rue Saint Médard à Metz,

- en 1903 l’ Hôtel Terminus, 54 rue de la gare à Hayange,

- en 1904 à la Croix de Lorraine, en Fournirue à Metz et au café Rolin, 38 rue de la Chèvre à Metz,

- en 1905 au Café-Restaurant Sainte-Anne, 16 rue des Huiliers à Metz.

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CPA éditée pour l’Exposition des Arts et Métiers de Thionville (collection Jacques Sassi)

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Siphon de la Brasserie d’Uckange (collection Jacques Sassi)

Malheureusement quelques accidents ternissent son beau parcours:

- en octobre 1899, Monsieur Henri Arnold , le directeur, est condamné à payer 10 marks d’amende pour avoir déversé de eaux usagées de  la brasserie dans le ruisseau sans y avoir été autorisé,

- en février 1900, trois chevaux sont noyés dans la rivière en ramenant des tonneaux vides, le conducteur endormi arrive à se sauver

- en mai 1904, le conducteur Joseph Piblinger originaire de Freidorf (Freistroff)  tombe de son siège, sur la côte de Kanfen, il est retrouvé sans vie, écrasé par la charette alors que les chevaux sont rentrés seuls à Hettange Grande.

- en mai 1910, Monsieur Hartkorn, Maître tonnelier occupé à poisser un tonneau est gravement brulé au visage, au cou et à la poitrine suite à un accident de machine. Il est transporté à l’hopital Beauregard.

En en 1912, au décès de Eugène Ensel la ville est passée de 1200 habitants en 1899 à 2500 habitants, le nombre d’ouvriers oscille entre 20 et 30.

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Carte photo  de la Bierbrauerei Ensel (collection Jacques Sassi). Ce montage, daté de 1910 permet de se faire une idée sur l’imposante cavalerie et l’important personnel. 

Dès 1914, la Brasserie Ensel  participe à l’effort de guerre allemand. Ses locaux sont partiellement mis à disposition de l’armée allemande qui utilise son quai d’embarquement pour le transport des troupes. Au  huitième emprunt de Guerre, la Brasserie a versé presque tout son capital d’actions, soit 150000 marks et a donné 2000 marks à la souscription Ludendorff.

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Carte publicitaire de la Brasserie Ensel.

Après le retour à la France, l’établissement est mis sous séquestre et dirigée par un militaire français étranger au monde brassicol.

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Photo de livreurs de la brasserie et de leur camion (collection Jacques Sassi). Je recherche des renseignements sur les personnes photographiées.

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Chope en grès de la bière REX produite par la Brasserie d’Uckange (collection Cochu Eric)

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Chope en verre de la bière REX produite par la Brasserie d’Uckange (collection Sassi Jacques)

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Chope en verre de la bière  »La Reine des Reines » produite par les Brasseries d’Uckange et de Jarny (collection Sassi Jacques)

Le 24 janvier 1926, la Brasserie d’Uckange fusionne avec les Brasseries de Pagny sur Moselle et de Jarny sous le nom de « Grandes Brasseries de Jarny et Uckange SA ». La maison-mère est implantée à Jarny et des dépots à Marengo et à Norroy le Veneur. Le 8 août 1936, la société’ dont Monsieur Salhorgne Maurice est le fondé de pouvoir, est dissoute par fusion et absorbée par la Brasserie de l’Union-Messine ( voir sur le blog: Metz, Brasserie de l’Union). La production est arrétée.

 

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Facture des Brasseries de Jarny et Uckange datée de 1927 (collection Jacques Sassi)

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Facture de la Brasserie de Jarny et Uckange datée de 1936 avec une publicité pour la Bière du Titan (collection Jacques Sassi). Le siège social est situé à Jarny.

Pendant la seconde guerre mondiale, la brasserie sera transformée en camp de travail forcé pour réfractaires locaux, puis une laiterie qui après avoir changé à maintes reprises de nom, ( Coopérative Laitière, Union Laitière, Laiterie de Thionville, Laiterie de Bénestroff, Lorraine-Lait) sera utilisée comme blanchisserie.

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 CPA de la Brasserie d’Uckange peu de temps avant sa fermeture (Collection Jacques Sassi)

Vestiges de la Brasserie d’Uckange en avril 1998 :

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La salle de brassage, le bâtiment en facade est détruit

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Emplacement du second bâtiment, à sa destruction, la somme récupérée par la vente des métaux ferreux était de 50 millions de centimes en 1968. Sous le tas de ferraille le puit central en brique  rouge  d’un diamètre de 5 mètres; 8 puits secondaires disséminés sur le site y étaient reliés.

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Les bureaux et écuries avec greniers à grains et fourrage.

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Les bureaux et les logements à l’étage.

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Locaux techniques, granges, garages à voitures surmontés de réserve à malt.

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Séparés de la brasserie par la route d’Hayange, les dortoires et la cantine.

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La  fabrique de bouteilles

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La champagnerie

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L’entrée du quai privé de la Brasserie.

Réalisation : M. SASSI JACQUES

                       La Maison d’Hôtes

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Sources:  Archives départementales de la Moselle.

                 Archives de la Ville deThionville, Messieurs Sylvain Chimello et Dominique Laglasse.

                 Le journal du Brasseur de 1900/1901 avec un remerciement particulier à Philippe Voluer, historien brassicol, auteur de l’ouvrage « Le Grand Livre de la Bière en Lorraine »pour le prêt des documents sur le système Pfaudler

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( 4 juillet, 2009 )

les Brasseries de Kédange sur Canner

Brasserie Lamouline :

La brasserie débute son activité en 1844 avec Monsieur Lamouline Joseph, cabaretier à Kédange. Etienne Joseph Lamouline en prend possession en 1853 et agrandit les bâtiments en 1857.A son décès en 1879, sa veuve Marie Weber et ses fils François et Théodore reprennent la brasserie qui est agrandie en 1882 puis proposée en vente aux enchères  en juillet 1883 avec terres, vignes et bois. En 1885, la brasserie rachetée par un certain Marx cesse son activité. Les locaux seront cédés en 1885 à Monsieur Bouchy Jean-Jacques. La propriété située à l’arrière du presbytère et à 200 mètres de la gare, N° de plan 1099, est composée de la brasserie, de vastes caves creusées dans le roc et voûtées, d’une glacière et de deux caves à germer, d’une maison d’habitation nouvellement construite en 1882 avec débit communiquant avec la brasserie, écuries, granges, remises.

Les jardins du presbytère, N° de plan 1187, achetés par la commune en 1849 sont revendus au  frères Antoine de la Brasserie des Roches.Ils les céderont en 1865.

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Le presbytère en 1900 et en 2000 

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 Brasserie des Roches :

Les frères Antoine,Etienne-Joseph et Jean-Louis, brasseurs à Metz, 22 rue du Pont des Morts (voir sur le blog :  Metz-Les 66 petites brasseries du XIX° siècle), rachètent l’école latine en 1842 pour y installer une brasserie accolée aux bâtiments existants. (voir sur le blog: dans la catégories brasseurs, Antoine, une famille de brasseurs lorrains)

En 1856 la brasserie est agrandie, sa réputation dépasse les frontières départementales. On trouve la bière de Kédange jusqu’à Paris, au quartier latin et dans les cafés du boulevard du temple.

.Etienne-Joseph,  célibataire, brasseur et représentant du peuple quitte ce monde à Metz, en décembre1885.  

En janvier 1856, suite au décès de Jean-louis , les brasseries de Metz et de Kédange sont proposées à la vente dans les journaux locaux, le Moniteur de la Moselle et l’Indépendant de la Moselle. On apprend dans le descriptif que la Brasserie des Roches contient deux chaudières de 20 hectolitres chacune, 6000 hectolitres de futailles et que les caves peuvent contenir plus de 16000 hectolitres de liquide.On annonce que les caves d’une fraîcheur incomparable,qu’elles sont immenses, taillées dans le roc et permettent de conserver les bières de garde pendant plusieures années, de plus que la salle de débit, d’une superficie importante, attenante à la brasserie est très bien fréquentée.

C’est M. Génin , le neveu, brasseur à Metz (voir sur le blog M. Génin, brasserie de l’Abondance à Metz) cohéritier, qui s’occupe de la vente. Les brasseries de Kédange et de Metz sont  proposées de janvier 1856 à mai 1863.

Monsieur Pierre Nusbaum en devient propriétaire, mais déclaré en faillite en janvier 1865. Son épouse Marguerite, née Ditsch demande une séparation de biens en mai 1865, ce qui est courant à cette époque pour protéger le patrimoine familial.En juillet 1865, suite à une conversion de saisie, biens immobiliers, bière et matériels sont mis aux enchères. Parmi les créanciers, on trouve Monsieur Génin le brasseur,  les frères Marx, négociants à Mannheim, l’administration des contributions indirectes ainsi que quelques rentiers de Metz et de Gorze.

La Brasserie et ses dépendances sont reprises par Monsieur Schreiner qui les propose en vente par adjudication en janvier 1869. Le propriétaire semble être plus investisseur que brasseur. La brasserie tombe dans l’oubli avec tous les ans une proposition de vente.

En octobre 1874, la Gazette de Lorraine annonce, à grand renfort de publicité, la réouverture de la Brasserie des Roches. Le propriétaire, Monsieur Hermann Gross, est décrit comme  » un homme entendu qui a fait ses preuves et qui a les reins solides. Il est déja installé dans la brasserie et élabore avec soins la future Kedinger Felsenbier. Le jounal ne se tarit pas d’éloges sur les repreneurs. Il faut savoir qu’un des actionnaires n’est autre que Monsieur Gross Guillaume, ingénieur et imprimeur éditeur de la Gazette de Lorraine, originaire de Stuttgart habitant Metz et frère de l’exploitant. Les autres actionnaires sont Messieurs Charles Grüninger, imprimeur à la cour, demeurant à Stuttgart et Alexandre Rahlenbeck, propriétaire, homme de lettre demeurant à Metz.

Le but avoué de cette brasserie est de concurrencer les bières allemandes importées à des coûts élevés en proposant des bières de qualité au goût bavarois. On propose des bières de type bavarois en bouteilles et fûts à partir de 15 litres, des bières d’hiver, des lagers mais, ce qui est étonnant, pas de pils.

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La Gazette de Lorraine:  mars 1875 (document Jacques Sassi)

Début décembre, des bureaux sont ouverts à Metz, 29 rue Saint-Marcel. Fin décembre, c’est Monsieur Külb, rue du Lancieu,  qui est chargé de la vente  de la bière de Kédange pour la ville de Metz.

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La Gazette de Lorraine:  juin 1875 (document Jacques Sassi)

Dès le début de l’exploitation , de nombreux débits font référence à la bière de Kédange

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La Gazette de Lorraine:  juin 1875 (document Jacques Sassi)

En novembre 1882, à la requête de Monsieur Charles-Alexandre Rahlenbeck demeurant à Bruxelles, la brasserie est mise en vente sur expropriation. Un différent dans la politique de gestion de la Gazette de Lorraine? (Monsieur Rahlenbeck a quitté Metz pour Bruxelles) Une brouille entre les deux frères? (Les publicités de la brasserie de Kédange ne paraissent plus dans la Gazette de Lorraine depuis 1876) Plus simplement le créancier qui veut récupérer ses mises de fond? Toutes les suppositions sont permises, on ne trouve ni aucun document ni aucun commentaire ans les journaux de l’époque.

L’annonce parait jusqu’en 1884 dans la Gazette de Lorraine puis jusqu’en 1889 dans les journaux de Thionville. Finalement l’ensemble sera racheté par un fabricant de champagne d’Epernay, la maison Chaurey fils qui y installe une succursale de 1900 à 1914.

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La Villa Léonie et la Champagnerie (document de la collection Jacques Sassi)

C’est Monsieur Sommen, marbrier, qui occupait les locaux ces dernières années et pour la petite histoire, c’est son fils, Meilleur Ouvrier de France qui a restauré le tonneau surplombant la Brasserie Amos.

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La Villa Léonie en 1998, la brasserie juxtaposée à la maison d’habitation a disparu(photo Jacques Sassi)

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L’entrée des caves (document Jacques Sassi)

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La dernière des 7 caves (document Jacques Sassi)

Réalisation : M. SASSI JACQUES

                       La Maison d’Hôtes

                       Bois de Coulange

                        57360  Amnéville les Thermes

Contacts :  www.lamaisondhotes.fr

Sources:  Archives départementales de la Moselle.

                   Archives de la Ville deThionville, Messieurs Sylvain Chimello et Dominique Laglasse.

Recherche témoignages d’anciens  brasseurs ou de leurs descendants.

Recherche la généalogie des familles de brasseurs  Lorrains.

Tout document relatif aux brasseries de Moselle(même photocopiés)

Collectionne : Cartes postales des Brasseries  de France

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( 3 juin, 2009 )

Amnéville – La Taverne du brasseur

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 La micro brasserie d’Amnéville renoue avec la tradition brassicole lorraine, comme au XIXe siècle (voir sur le « blog »les petites brasseries de Metz) : 

- La brasserie d’Amnéville-les-Thermes produit pour son débit ou « bierhalle ».

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-La bière peut être emportée en cruches, en fûts ou mini-fûts.

-La brasserie posssède son « Gartenwirtchaft » ou Jardin d’été, à l’origine, les brasseries se dotaient de terrasses ombragées par la plantation d’arbres qui apportaient humidité et  fraîcheur aux caves de garde situées en dessous. Avec les techniques de froid actuelles, ces lieux de convivialité ne servent plus qu’à apporter de la fraîcheur à la clientèle. 

-La bière produite ne contient aucun additif, elle n’est ni filtrée ni pasteurisée. planot0118.jpg

-Des bals et des concerts sont donnés aux beaux jours dans le jardin d’été et dans la salle de la brasserie (ou bierhalle) dès la saison d’hiver.

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Les troubadours bavarois en pleine action à la taverne du brasseur

- Et enfin, une salle de restaurant est adjointe à la brasserie et au débit. La bière de la Taverne du Brasseur accompagne une restauration typiquement régionale: choucroute, jambon de pays, pommes de terre rôties, fromage blanc…

Informations et réservation: Tél : 03 87 70 11 77

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Historique :

La brasserie est née de l’imagination du Maire d’Amnéville les Thermes, le docteur Jean Kiffer qui souhaitait compléter les activités du site thermal et touristique par une activité attractive, conviviale et populaire. L’affaire est rondement menée,  les intervenants sont réunis autour d’une table, pendant le repas le plan est dessiné par le premier magistrat sur la nappe en papier et la brasserie voit le jour le 20 mars 1993.

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La responsabilité du brassage est confiée à un Maître brasseur  d’origine allemande, Christian Nuding. Ce passionné de bière a fait ses études à la célèbre « Ecole des Maîtres Brasseurs de Ulm » puis reprit la production de la brasserie de Saarbrücken .Ce brasseur réputé fait l’ouverture de brasseries au Congo et en Russie.  Il propose à Amnéville des bières qui respectent les principes de la loi de pureté allemande, la « Reinheitsgebot » promue en 1516 par Guillaume IV Duc de Bavière. Seuls malt, eau, houblon et levures sont utilisés. Suivant les saisons on peut découvrir, des bières non pasteurisées et claires sans être filtrées .

Toute l’année:

-blondes (genre pils)

-brunes (typées)

Suivant les saisons:

- Munich (rousse et typée)

- de Mars (ambrée et délicate)

- de Mai ou de printemps (ambrée et riche en matière)

- du 14 juillet (rousse et délicate)

- de Noël (genre dunkelbier)

Passionné par l’art brassicol, Monsieur Nuding aime partager sa passion, en France,il est le seul brasseur à former des apprentis. A son décès en 2006, c’est son second  apprenti formé en 1995 , Dominique Leneuf, brasseur à la Brasserie Simon de Wiltz au Grand Duché du Luxembourg qui reprend le flambeau. Les recettes sont perpétuées mais Dominique apporte sa touche personnelle.

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Le houblonnage du brassin par Dominique Leneuf, le nouveau brasseur.

La production annuelle de bière fluctue actuellement entre 1400 et 1500 hectolitres.

 

Les moyens de production :

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 La salle de concassage : Le malt est versé dans le concasseur

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La salle de concassage : Le malt dans la trémille d’alimentation du concasseur

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La salle de brassage : Contrôle de niveau du moûlt dans la cuve matière

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La salle de brassage : la cuve filtre

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La salle de brassage : dans le Whirlpool, on aperçoit le « gâteau » de fin de brassage, composé de trouble chaud et de houblon

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Les drêches sont recueillies au sous sol, elles seront données aux chevaux comme complément alimentaire

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La salle de fermentation : Contrôle de la température et de la densité

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Au sous-sol, la cave de garde et ses cuves

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Les cuves de soutirage

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Dominique Leneuf au tableau de commande

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Le tableau de commande et tous ses secrets de fabrication

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La récompense d’un travail bien fait, un bon demi bien tiré, crémeux à souhait

Il est possible de visiter les installations de la brasserie, pour cela contacter le Maître Brasseur Leneuf Dominique au 06 08 65 59 00

La Confrérie Gambrinus Lotharingienne :

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Statuette de Jean Primus dit »Gambrinus  » (collection Jacques Sassi)

Comme toute brasserie qui se respecte, La Taverne du Brasseur est le siège d’une confrérie, « La Confrérie Gambrinus Lotharingienne « .  Elle tient sa Stammtich les 1er et 3ème lundi de chaque mois ( sur internet, dans google, je vous conseille un article : la stammmtich en Alsace Isabelle Bianquis introduction).

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Une intronisation dans la Confrérie Gambrinus le 26/02.2001

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 Le drapeau de la Confrérie Lotharingienne d’Amnéville les Thermes

La confrérie participe à de nombreuses manifestations brassicoles,

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La Confrérie Gambrinus à l’abbaye des Prémontrés de Pont à Mousson lors de l’exposition de la Bière en Lorraine le 06/10/2001

elle est jumelée avec son homolgue sarroise

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Le drapeau de la Confrérie Gambrinus Sarre : « Gambrinus Bruderschaft Saar« 

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La confrérie Gambrinus-Sarre dans la salle de brassage de Sarrebruck et sa profession de foi

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Chaque année, la Confrérie organise une Fête de la Bière à la Taverne du Brasseur. Prochainement, est prévu l’organisation d’un Chapitre qui réunira des conféries nationales et internationales dans la plus pure tradition de convivialité,de fraternité et de respect des idéaux et différences .

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La formation « Les Troubadours Bavarois » au grand complet, contact Charles Gérold  tél  03 87 58 14 40

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Affiche ancienne non datée, origine: Alsace (Si l’on veut honorer Gambrinus, il faut vider son broc) collection Jacques Sassi

Réalisation : M. SASSI JACQUES

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( 29 mai, 2009 )

Les brasseries de Rodemack

 Brasserie Wagner :

En 1836, Madame veuve Schouster-Barthélémy vend à Monsieur Wagner Michel une propriété composée de jardin, maison, bâtiments, écuries, cour et usoir. Les parcelles sont référencées au relevé des propriétés des numéros 239 à 244. Les bâtiments, référencés sous le N° de plan 241 sont utilisés comme brasserie.

En 1850, ce sont Wagner André-Joseph et WagnerNicolas-Emile qui s’en portent acquéreur.

 Monsieur  Wagner Jean-Baptiste-Nicolas-Emile, brasseur à Rodemack et à Montigny en prend possession en 1863  1870 et revend l’ensemble, tranformé en bâtiment rural, en 1870 avec la brasserie du Château.

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La brasserie Wagner, entrée de la cave

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La brasserie Wagner, la cave taillée dans la roche

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La brasserie Wagner, la cave vue du puit vers la porte

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La brasserie Wagner, le soupirail utilisé pour la livraison des blocs de glace. La chute des pains de glace était amortie par un coussin de paille ou de corde

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La brasserie Wagner, le puit

 

Brasserie du Château :

 Suite à la défaite de Napoléon à Waterloo et par le Traité de Paris, en date du 20 novembre 1815, qui en découle, le château de Rodemack est démantelé par les Prussiens en 1821.

Le château , bien du Domaine Royal depuis 1826,inscrit au N° 509 du relevé de propriétés, est racheté par Monsieur Baucal Vincent en 1829.  Il en sera le propriètaire jusqu’en 1847 puis le domaine abritera une caserne de  douaniers.

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Brasserie du Château, la situation sur le plan

En 1861, Monsieur Wagner Emile, brasseur à Montigny les Metz,transforme le fort en brasserie, adjointe d’une maison d’ habitation avec jardin, écuries, remises avec geniers au dessus,  caves au sous-sol dotées de glacières et germoires, le tout sur une superficie d’un hectare.

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La cour d’honneur du château vers 1900

Le matériel de fabrication est composé de 2 cuves à brasser, 2 chaudières en cuivre, un réfrigérant, un bac en fer foudres et tonneaux d’expédition d’une contenance totale de 600 hectolitres environ.

L’année de création de la brasserie, la bière du Château de Rodemack reconnue d’excellente qualité est récompensée à l’Exposition Universelle de Metz sous le patronnage de Sa Majesté l’Impératrice Eugénie.

Proposé à la vente   de février à mars 1868,  la brasserie est convertie en bâtiment rural la même année.

En janvier 1870, Monsieur le Baron Théodore de Gargan, propriétaire du château et du parc de Preisch fait l’acquistion des ruines du château de Rodemack. Le château, vendu par les enfants du brasseur Wagner, sera restauré de façon à lui rendre son aspect féodal. L’activité brassicole sera abandonnée.

 

 Brasserie Fringant :

En décembre 1826, Monsieur Gillen Martin, vétéran des armées Napoléoniennes achète la maison N°32 sur le plan du relevé des propriétés de Rodemack. La maison est revendue à Monsieur Fringant François, gendre de Monsieur Perret tonnelier au village, en 1860. Les écuries sont transformées en brasserie en 1866. La propriété proposée à la vente en 1880 est revendue en 1888.

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( 17 mai, 2009 )

Metz, les 66 petites Brasseries du XIXe siècle

 Avant-Propos:

Les  » Grandes Brasseries de Metz » sont traitées séparément (voir Amos, Lorraine, Messine,  Union et Union Messine sur le blog) ainsi que les Brasseries ayant une spécificité ( voir Brasserie Bavaroise et le Brasseur Joseph Hitter sur le blog).

Metz comptait  4 brasseries industrielles et 62 petites brasseries, principalement  familiales.

Toutes ces brasseries produisaient principalement pour leur débit équipé d’une salle de billard. Quelques habitués venaient se fournir au départ  dans des cruches, puis de plus en plus dans des bouteilles consignées. Parfois  un service livraison était assuré, pour les particuliers dans des bouteilles et de petits fûts de différentes contenances, plus rarement  pour d’autres débits et revendeurs.

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Souvent la brasserie était complétée par une distillerie qui permettait d’utiliser les excédents de bière et de réaliser sa propre eau de vie (la fleur de bière ne date pas d’aujourdhui). On constate que de nombreux brasseurs cabaretiers possédaient vignes et vergers.

Quelquefois une vinaigrerie permettait la transformation des bières tournées. Avant l’arrivée des refroidisseurs Beaudelot, le brassin mettait plus de douze heures à refroidir, pendant cette période critique, on voit dans les rapports des services fiscaux que 10 à 20% de la production s’infectait, on peut compter que 10% de plus de la production tournait pendant la fermentation et la garde en raison des conditions d’hygiène déplorables, par exemple la proximité des écuries, les moulins à malt à traction animale avec tous les risques d’infection de la bière que cela engendrait.

Les Brasseries sont classées dans l’ordre alphabétique des noms de rues et par ordre croissant de numéros.

Une première partie cite les années ou la brasserie est référencée dans les différents annuaires.

 Une seconde partie, lorsque cela est possible, décrit les locaux et énumére le matériel utilisé  par la brasserie. Ces données permettent de se faire une idée de l’importance de l’établissement.

Une troisème partie est le résultat de recherches dans les journaux d’époque et les différents services des archives. 

 Une quatrième partie agrémente les articles par quelques photos de vestiges des brasseries prises à la fin du siècle dernier.

 

Brasserie Frantz - 57 rue des Allemands

Annuaires:

1826/1853 Frantz

1862             Veuve Frantz

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Vestiges de l’établissement en avril 2000 (photo Jacques Sassi)

 

Brasserie Gueprotte – 67 et 59 rue des Allemands

Annuaires:

1809            Gueprotte Louis

1826/1833  Veuve Gueprotte

Documents divers:

1841               Le 16 novembre en l’étude de Maître Rollin, notaire à Metz, est mise en vente la brasserie, vinaigrerie et distillerie,en pleine activité, ayant issue sur la rue du Wad-Billy, vaste maison composée de trois corps de bâtiment séparés par deux cours et un jardin, caves voûtées, vastes magasins.

1842               Le 15 janvier le sieur Gueprotte Maurice, brasseur est déclaré en état de faillite.

                         Le 14 février le nommé Louis-Marie Gueprotte brasseur convaincu de banqueroute simple, est condamné à deux ans d’emprisonnement et aux frais de justice.

Vestiges de l’établissement en avril 2000 (photo Jacques Sassi)

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La première cour, à droite l’entrée de la salle de débit, derrière l’imprimerie (bâtiment rajouté), l’hôtel et le porche qui mène à la deuxième cour.

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La seconde cour fait partie intégrante de la brasserie et donne sur la rue du Wad-Billy.

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L’emplacement des brasseries, N° 67 et 69 rue des Allemands, pris depuis la rue du Wad-Billy

 

Brasserie de l’Hôtel de l’Ours – 67 rue des Allemands

Annuaires:

1827/1840            Fendler

1841/1844            Veuve Fendler

1847/1856            Franz

1856                        Veuve Frantz

1859/1861               Frantz

1859/1861                Fendler (dans un autre annuaire)

Documents divers:

d’après ces résultat on peut supposer que la brasserie avait pour propriétaire Fendler et pour Gérant Franz que l’on trouve aussi brasseur au 57 de la rue des Allemands.

 On apprend dans un acte judiciaire de 1841 qu’une dame Anne Fendler est l’épouse de sieur Guillaume Frantz, brasseur à Metz. Les familles sont donc apparentées. Une brasserie nouvellement implantée à Metz-Plantières appartient à la famille.

En 1862 la brasserie de Madame veuve Frantz est déclarée en faillite. L’établissement est dotée de 2 chaudières une de 13,80 hectolitres, l’autre de 11,40 hectolitres. La brasserie est située dans un vaste bâtiment en mauvais état qui donne sur la rue du Wad-Billy. La brasserie dispose de greniers et touraille au dessus et de caves en dessous, elle se trouve à gauche d’un logement de 3 pièces.

Après plusieures mises en vente sans succés, la brasserie et l’immeuble sont vendus à Monsieur Lanique, négociant en vins,spiritueux et bières, par la veuve Marguerite Fendler.La purge d’hypothèque se fera en date du 28 février 1867.

Survivance des traditions des anciennes corporations, on constate les familles de brasseurs sont souvent apparentées.

Brasserie Veber :  – 26 quai de l’Arsenal

Annuaires :

1847/1870 :  Veber

Documents divers:

La brasserie est achetée à Madame Lacapelle, Veuve Randot en 1855.

D’après les documents et annuaires on peut supposer que Monsieur Véber était gérant depuis 1847 puis aurait  racheté la brasserie à Madame Lacapelle.

La brasserie est rachetée en 1874 par Monsieur Guillaume Amédé, limonadier, puis convertie en débit. Monsieur Guillaume, exploitant du café du Mont-Jura la propose à la vente en octobre 1874.

Descriptif:

En 1862,  Monsieur Wéber Jean est propriétaire de la brasserie qui est complétée par une distillerie de résidus, l’entrée de la brasserie se fait par le numéro 26 du quai de l’arsenal. Les bâtiments de la brasserie, en mauvais état, sont implantés à gauche dans la cour, dans le fond, é pièces dont le débit, 2 chambres aux étages et greniers, locataires aux 3ème et 4ème étages. La brasserie est éqquipée de 2 chaudières, l’une de 7,30 hectolitres et l’autre de 6,20 hectolitres.

Brasserie Michel : rue d’Asfeld

Annuaires :

18O9            : Hener Etienne

1826             : Antoine louis

1826/1828  :Michel Fils

 

Brasserie Zimmer :  12 rue Basse Seille

Annuaires :

1844            : Reinert André

1854/1868 : Zimmer

1869             : Demetz

Descriptif:

En 1862, la brasserie de Monsieur Zimmer Pierre est implantée dans un petit bâtiment sur la cour. Ele est dotée d’un débit et équipée de 2 chaudières, l’une de 6,50 hectolitres et l’autre de 6,48.

Documents divers:

La brasserie est proposée à la location en janvier 1866. Suite au décès de Mademoiselle Jeanne Marie de Salce d’Apremont, la propriétaire, la brasserie et ses dépendances sont proposées à la vente en août 1867, le matériel en août 1869.

Brasserie de la Patrie : 32 rue Basse-Seille

Annuaires:

1834            : Schell

1836/1844 : Munier-Schell

1845/1847  : Mayer

1856             :  Meunier

1856 /1861  : Schoepf

1862 / 1893 : Schmalz

Descriptif :

Monsieur Schmalz Jean Baptiste est le propriétaire de la brasserie. Elle est louée jusqu’en 1862 à Monsieur Schoepf Pierre, après un court intermède de  quelques mois à Monsieur Zimmer (voir N°10 rue Basse-Seille), il reprend les rênes de son entreprise.

Une salle de débit, une salle de billard et une cuisine se situent au rez de chaussée. L’habitation, composée de deux pièces se situe au premier étage. La brasserie se trouve dans un pavillon implanté derrière le débit dans la cour, près du jardin. Elle est équipée de deux chaudières de 7,60 hectolitres.

Documents divers:

La brasserie est proposée à la vente une première fois en mai 1855, puis en 1861 après le décès du propriétaire.

En novembre 1893, la brasserie de  Monsieur Schmalz Philippe-Henri cesse son activité brassicole, le matérielde brassage est mis en vente.

Brasserie Italienne :  12 rue Braillon

Annuaires :

1843/1851 : Breitbach

1851/1858 : non exploitée (affiche de la ville de Metz, F. Blanc, imprimeur de la Ville)

1859/1869 :P etry

Descriptif :

Une demande est faite à la mairie de Metz, en septembre 1855, par le sieur Jean Gaertner pour remettre la brasserie en exploitation. Après une enquête de voisinage, il n’y aura pas de suite à ce projet.

En 1862, la brasserie exploitée depuis 1858 par Monsieur Petry Nicolas est située dans la cour. Elle comprend au rez de chaussée la salle des chaudières, des cuves à orge et à brasser, de 16,40 hectolitres et de 9,40 hectolitres, 2 rafraichissoirs et une cuve de fermentation dans la cave, au premier les magasins, au second la touraille. Un logement d’une chambre se trouve à chaque étage.

Sur la rue on trouve le débit, avec vente au détail, salle de billard, pièce à côté, et cuisine pour le service du débit.

Documents divers:

En septembre 1868, Monsieur Ernest Caen, commissaire priseur à Metz, N°9 en Chaplerue, propose le matériel de brasserie à la vente pour cessation d’activité.

En septembre 1869, le matériel qui n’a pas trouvé preneur est à nouveau mis à la vente avec réglement au comptant. Il se compose de 80 tonneaux de pression et d’expédition, 15 tonneaux à vin, 30 futailles, 2 grandes cuves, un moulin à orge, 1 grand van, 2 grandes chaudières en cuivre rouge, une touraille, 1 rafraîchissoir, 1 cheval, 1 camion de brasserie et  petit matériel  .La brasserie cesse son activité la même année.

Brasserie Toussaint :  19 rue du Cambout

Annuaires :

1837/1838 : Toussaint

Documents divers:

La brasserie est située près de la caserne Coislin. Après 15 mois d’exploitation, l’établissement est proposée à la location  et le matériel, en parfait état ,à la vente en janvier 1838.

 

Brasserie Thorn :  8/10 rue Chambière

Annuaires :

1826/1840 : Mme Thorn

Documents divers:

En novembre 1840, Monsieur Machetay, huissier à Metz, nommé syndic à la faillite du sieur Perrin et de la dame Thorn associés procède à la vente d’un mobilier et des objets composant le fond de brasserie et de limonadier dont 2000 bouteilles vides, 20000 cruchons en grès, 20 petits foudres de 8 à 12 hectolitres, 40 hectolitres de bière en fûts, cuves de brasseur, chaudières, moulin de cave, un moulin à moudre l’orge avec son cylindre, 7 fers à gaufres, 7 baches en toile pour le houblon …

Brasserie  »Weizenbierbrauerei  »:  1 rue du Champé

Annuaires :

1902/1907 : Weizenbierbrauerei

 Documents divers:

Le propriétaire des locaux est Monsieur Lambert Urban, 6 rue Mazelle, le gérant Monsieur Zach Georg.

En octobre 1904, à l’exposition culinaire de Metz, la brasserie de Monsieur Zach est récompensé par  une médaille d’argent pour sa bière blanche.

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Entrée de la brasserie Vestiges de l’établissement en avril 2000 (photo Jacques Sassi)

Brasserie Leclerc :  38 en Chaplerue

Annuaires :

1850/1852 : Leclerc 

Brasserie Pierre :  10 rue Coislin

Annuaires :1842/1843 : Joint

1844            : Pierre 

 

Brasserie Kormann :  6 Place de la Comédie

Annuaires :1850/ 1854 : Kormann 

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Brasserie Reinert :  angle  rempart Belle-Isle (Hollandre Piquemal) et 19 rue d’Eltz

Annuaires :1842/1867 : Reinert Aîné (Jean-Baptiste)

Descriptif :

Au rez de chaussée, pour le débit, une grande salle et deux petites, 3 pièces à l’étage pour l’habitation.Sur la cour, la brasserie  équipée de 2 chaudières de 19,75  et 18,75 hectolitres, 2 cuves matières et à tremper de 22,40 et 20,80 hectolitres ainsi que des foudres et des rafraichissoirs. Au sous sol on trouve les caves et les germoirs, au second les greniers et au troisième, la touraille.Des caves se trouvent au 34 de la rue Saint-Marcel et la bière de garde est envoyée à Montigny.

Documents divers:

Tout en poursuivant l’exploitation de la brasserie située rue d’Eltz et celle de Montigny, en 1851, Jean-Baptiste Reinert rachète à Monsieur Desseré les caves dite du Roy à Sèvres.Trois kilomètres de galeries forment ces caves, exploitées  comme carrières sous les rois Louis XIV, XV et XVI.La brasserie de Sèvres est revendue en 1866.On apprend par une publicité parue dans les journaux locaux  en 1867 que la Brasserie Reinert produit des bières blanches façon Bohème ainsi que de la bière anglaise dite Ale-Ale.En 1868, la brasserie rue d’Eltz est louée puis vendue à Gustave Amos (voir l’article brasserie Amos sur le blog).En 1870, la Moselle est annéxée, M.Reinert rachète les caves du Roy à Sèvres. Il la cède en 1873 à Monsieur Fanta, de la Société des Caves duRoy. Elle sera à nouveau vendue en 1880 aux frères Erhardt, brasseurs à Metz puis à Schiltigheim et à Bar le Duc aux brasseries de la Meuse.

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Cour de la Brasserie de la Meuse, anciennes Caves du Roy à Sèvres

De retour en Moselle depuis quelques mois, Monsieur Reinert  invite dans sa propriété de Longeville-les-Metz les francs maçons allemands de la loge de Metz, le samedi 24 mars 1877, à un banquet accompagné par la musique du 45ème d’infanterie prussienne.Le 21 octobre 1878, le journal « la Gazette de Lorraine » annonce le décès de Monsieur Jean-Baptiste Reinert. Dans l’éloge funèbre on apprend qu’il avait transféré depuis quelques mois son domicile à Woippy, qu’il avait été chevalier de la légion d’honneur et qu’il avait été un agent électoral zélé de Napoléon III. A tort on l’affuble du titre d’ancien député. En fait l’annonce est éronnée, Monsieur Reinert décédra le 17 février 1879 à Longeville-les-Metz.

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Emplacement de la brasserie à l’angle des rues Hollandre Piquemal et d’Eltz (voir sur le blog : Brasserie Amos)

 Brasserie Henry :  24 rue de l’Esplanade, Place Royale à l’angle des rues Serpenoise et de l’Esplanade.

La Brasserie est tenue de 1834 à 1842 par Madame veuve Henry, puis par son fils de 1843 à 1864. Elle sera cédée à Monsieur Stremler en 1865.Descriptif :En 1862, au rez de chaussée, le débit est composé de deux salles dotées d’un billard. Au premier, Monsieur Henry occupe un logement de cinq pièces.A l’arrière du d »ébit, une cour, un jardin et la brasserie dans un bâtiment à gauche. Elle est équipée de deux chaudières de 12,10 hectolitres et de 11,85 hectolitres, de quatre cues, d’un moulin à manège, d’un rafraichissoir,d’un germoir et d’une touraille.Documents divers:En 1865 Monsieur Stremler prend possession de l’établisement et change tout le matériel de brasserie, qu’il met en vente au mois de mai. La dénomination comerciale de « Brasserie Henry » est conservée.En mai 1878, Monsieur Stremler se retire des affaires et propose la brasserie à la location. On apprend que le jardin est transformé en jardin d’été, que la brasserie possède de grandes caves  avec glacière pour la bière de garde ainsi que des écuries. Le 15 mai, la brasserie est reprise par F.K. Beresheim, allemand d’origine, fabricant de malt à Metz. La brasserie s’appelle désormais Lothringer Bierhalle (Taverne Lorraine), on y propose de la bière de table à emporter, des bières de Bavière et de Vienne, des bières de Ludwigshafen dans des bouteilles à vis. Il semblerait que la fabrication de bière se soit arrêtée. Des tarifs sont proposés aux revendeurs. . En 1880, on propose des bières de la Brasserie RoyaleBavaroise Weihenstephan, des huitres d’Ostende et du caviar d’Astrakhan.La page est tournée, la brasserie laisse place au débit avec salles mis à la disposition des sociétés et de réunions. Des concerts sont animés par la musique  du 4ème Régiment d’Infanterie Bavarois ainsi que des concerts d’instruments à cordes par la musique du 24ème.Tout le matériel de fabrication de la brasserie est mis en vente en 1883. 

 

Brasserie Seurette :  77-81- 83  rue Fleurette (à l’extrémité de la rue Fleurette et rue du Pontifroy) 

Annuaires :

1827/1837 : Rémy

1838/1840 : Reinert

1841/1844 : Mougenot

1845/1877 : Seurette (acquise en 1848)

Descriptif  en 1862 :

La brasserie se trouve dans un bâtiment situé au fond de la cour. Elle est composée de deux salles équipées de deux chaudières de 9,10 hectolitres et 7,75 hectolitres de quatre cuves et d’un refroidissoir. A côté est implantée la touraille. Sous la brasserie on trouve des caves avec  le germoir. En annexe la brasserie dispose d’une salle de billard avec une salle de débit derrière.Documents divers:En septembre 1877 le matériel de la brasserie et du débit sont mis en vente.En octobre1877, Monsieur Jules Tapie Brune, transfère son commerce de vins et spiritueux en gros ainsi que sa fabrique à vapeur de limonade, liqueurs et sirops, du 81 de la rue du Pontifroy à l’ancienne Brasserie Seurette, située à l’angle des rues du Pontifroy et Fleurette

 Brasserie SaintNicolas :  23 rue de la Fontaine, à l’angle de la rue Lasalle.

Annuaires : 1809            : Antoine Nicolas  -  Antoine Jean-Louis

1826/1854 : Antoine Frères

1858/1865 : Pigeon

1869/1871 : Schaeffer

1871             : Montagne

1872/1893  : Erhardt  Georges     

 Descriptif : en 1862 (Pigeon Jean-Pierre)La brasserie est implantée dans un bâtiment sur la cour.L’équipement est composé de cuves en sous-sol et d’un germoir, au rez de chaussée de deux chaudières de 8 hectolitres chacune, de deux rafraichissoirs, le magasin aux étages et une touraille au quatrième.Le débit donne sur la rue, composé de deux grandes salles et de billard, logement de trois pièces au-dessus.Documents divers:En avril 1868, suite à une décision de justice Monsieur Wagner, brasseur, met en vente aux enchères tout le matériel du débit de la Brasserie Saint-Nicolas.En  octobre 1872 Monsieur Georges Ehrardt, brasseur, annonce qu’il reprend la Brasserie Saint-Nicolas.En 1882, annoncequ’il a organisé sa brasserie d’après le système bavarois équipée d’une cave glacière du plus nouveau système. Il propose des bières d’hiver garanties pur malt et houblon. La bière est proposée en bouteilles, demi-bouteilles, barils à partir de 15 litres, livrée ou au détail à emporter et en halbe à l’établissement. En 1884, on apprend par voie de presse que Monsieur Georges Ehrardt est propriétaire  à Metz-Queuleu, ruelle des Roches.En octobre 1885, les mêmes publicités avec les mêmes tarifs (heureuse époque), mais parallèlement à Brasserie Saint-Nicolas, s’adjoint Brasserie Allemande.En décembre 1890,monsieur Ehrardt projette de faire construire une brasserie dans sa propriété de Metz-Qeuleu, une étude de voisinage est réalisée par la mairie de Queuleu.En juin 1891, on apprend que le fossé de la ruelle de la Roche sera couvert de la Brasserie Ehrardt au ruisseau de la Cheneau. Le passage de la route menant au fort Goeben, depuis la brasserie jusqu’au chemin conduisant à la pace Maximin sera interdit environ trois semainesaux voitures et cavaliers. On peut en déduire que la brasserie s’est effectivement implantée à l’emplacement prévu.Coup de théatre, en octobre 1893, à la surprise générale, Monsieur Georges Erhardt est déclaré en état de faillite. Il propose une offre de 20% à ses créanciers, garantie par la brasserie Andres de Kirn. La proposition est acceptée le lundi 5 novembre.On retrouve la famille Ehrardt à Schitigheim, Bar le Duc et à Sèvres (voir Basserie Reinert sur le blog)En novembre 1894, la brasserie qui a cessé son activité, est reprise par Monsieur Ernst Hollemeyer qui  la transforme en débit et restaurant. On y propose des bières de Kirn.En avril 1903, c’est Monsieur Fehrentz qui en est le tenancier et on y sert de la bière de la Brasserie Amos.planot0091.jpg Brasserie Parizot :  11 rue de Paris, au Fort MoselleAnnuaires :1809/1817 : Doucet1836/1867 : Parisot

1871              : Breck

Descriptif : en 1866

 - brasseur : Monsieur Philippe, Ferdinand, Edouard Parizot 

 - propriétaire :  Monsieur Marchal, juge de paix

Deux salles de café et une cuisine se trouvent sur la rue au rez de chaussée, au premier cinq pièces dont deux louées en garni, le second étage est utilisé comme greniers à orge et houblon . La brasserie est implantée dans la cour avec une touraille. La brasserie, mal entretenue, est équipée de deux chaudières, de 9,75 hectolitres  et de 7 hectolitres., de 4 cuves et rafraichissoirs. La cave qui s’étend jusqu’à la rue renferme les germoirs. L’outillage appartient à Monsieur Parizot.

Documents divers:

En juin 1867, Monsieur Parizot est déclaré en faillite. Les scellées sont apposées à son domicile et sur tout ce qui lui appartient mais il est dispensé du dépôt de sa personne en la maison d’arrêt de Metz.

Le débit et l’appartement sont loués en février 1877 à Monsieur Joseph Wagner, limonadier de son état, propriétaire au numéro 3 de la même rue. La porte cochère qui mène à la brasserie sert de passage à tous les locataires de l’immeuble.

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Brasserie Evrard :  9 rue Gisors

Annuaires :

1834/1837 : Mathieu

1838/1846 : Bierman

1848/1852 : Zimmer

1856/1861  : Chandelier (Evrard, propriétaire)

1862/1867 : Evrard

 Descriptif : en 1862

 Au rez de chaussée on trouve une salle de débit et une cuisine,  au premier un logement de deux pièces et au second un grenier.Dans un petit bâtiment situé à l’arrière, est implantée la brasserie qui réalise huit brassins par an avec une chaudière de 10,70 hectolitres, cuves matières, tourailles, germoirs.

Documents divers:

 La brasserie et l’immeuble sont proposés à la vente en janvier 1859.

En août 1872, , la maison et la brasserie de Monsieur Pierre Evrard, tonnelier, sont mis en vente par adjudication forcée.

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Brasserie Toussaint :  15 rue du Grand Cerf

Annuaires :

1826/1836 : Toussaint

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Brasserie Apsolone:  4 rue de la Haye

Annuaires :

1809 : Apsolone Jean Joseph

Documents divers:

En août 1875 monsieur Richard, 4 rue de la Haye, propose une bonne brasserie à la vente à des conditions avantageuses. L’annonce paraît quatre fois par mois d’août à octobre dans le journal « La Gazette de Lorraine ». Il ne s’agit pas de la brasserie Apsolone qui n’est pas mentionnée dans la liste des brasseries encore en activité dans l’année 1858.(voir la liste sur le blog: Brasserie Bavaroise 1, 3, 5 rue du Pont Saint-Marcel

Brasserie Modèle:  11 rue Mazelle (voir sur le blog : Brasseur Joseph Hitter)

Annuaires :

1847/1856 : Hitter

1858/1891 : Jung

Descriptif : en 1862, Monsieur Jung Guillaume

Au rez de chaussée, le débit avec billard donne sur la rue,les logements sont situés dessus.

La brasserie est implantée dans un bâtiment derrière avec caves dans le sous-sol qui se prolongent sous le débit, germoirs dans les caves, moulin à manège, magasin au premier, tourailles au second. . La brasserie est équipée de trois chaudières avec pour capacité, 15,70, 9,10 et 9,19 hectolitres, de rafraîchissoires, cuves matière et autres.

Documents divers:

Joseph Hitter s’installe au N°11 de la rue Mazelle comme brasseur, mais c’est en  octobre 1851 qu’il demande l’autorisation de construire la brasserie Modèle à l’arrière du débit.

Personnage dynamique et entreprenant, Joseph Hitter se trouve vite à l’étroit à l’intérieur des murs de Metz. il saisit l’occasion de la faillite du brasseur Renaudin à Saint-Julien  lès Metz pour reprendre la brasserie. Il deviendra le héros de la guerre de 1870, le réputé Ours Blanc, la terreur des armées prussiennes. (voir sur le blog Joseph Hitter dans la rubrique brasseurs).

Monsieur Guillaume Jung rachète la brasserie Modèle à Monsieur Joseph Hitter en 1857. En mai 1861, Guillaume Isaac Jung épouse Pauline Amos, la fille de Gustave Amos, le fondateur de la Brasserie Amos.

Les affaires vont bon train, la bière de la Brasserie Modèle est récompensée en 1887 à Paris au Palais de l’Industrie, à l’occasion des Fêtes du Soleil et plusieurs cafetiers font référence à sa bière .En 1889, Monsieur Jung est installé au Sablon, en face de la Brasserie Amos, le débit rue Mazelle est conservée, la brasserie sert d’entrepôt, l’été, les samedi et dimanche des concerts y sont organisés avec la participation de quatre militaires  du 174ème régiment d’infanterie.

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Brasserie Poulain:  28 bis rue Mazelle

Annuaires :

1856  : Brunelle

1858 : Lacroix

1859/1868 : Brunelle

1871 : Poulain

Descriptif : en 1862, Monsieur Lacroix Jean

Le débit, qui donne sur la rue est composé de deux salles avec billard, le logement situé à l’étage est composé de deux pièces et d’une cuisine.

La brasserie est implantée dans un corps de logis  situé à l’arrière, les germoirs sont au sous-sol, les magasins au premier et les tourailles au second, les remises sont placées à côté. La salle de brassage est équipée de deux chaudières de 12 et 10,72 hectolitres, deux cuves matière et de deux bacs.

Documents divers:

En février 1857, Madame Clarisse Bollié demande la séparation de biens d’avec son époux Napoléon, Amédée Brunelle, ancien brasseur.

Il est probable que la brasserie est exploitée par Monsieur Jean Lacroix et qu’elle conserve le nom de Brunelle dans les annuaires jusqu’en 1868.

En mars 1865, pour raison de santé, Monsieur Lacroix propose son établissement à la vente. Monsieur Poulain l’exploite en 1871.

 

Brasserie Rapp:  42 rue Mazelle

Annuaires :

1841/1843 : Pelte

1844/1847 : Marx

1847/1850 : Pelte

1854/1877 : Rapp

Descriptif: en 1862, Monsieur Rapp Ignace

Côté rue, on trouve le débit avec billard et un logement de deux pièces. La brasserie est impantée dans un bâtiment situé dans la cour qui donne sur la rue du Wad-Billy. La production est réalisée par deux chaudières de 6,56 et 6,18 hectolitres, touraille, germoir bacs et cuves à bières.

Documents divers:

A l’initiative de la reine Anne d’Autriche, les Soeurs Visitandines fondent le Monastère de la Visitation . En 1790, le monastère comptait 23 religieuses. Le couvent gérait un pensionnat de jeunes filles qui comptait 24 élèves . Les Visitandines sont chassées des lieux en septembre 1792. En 1793, les bâtiments servent d’étable à 300 boeufs et de bergerie à un troupeau de mouton pour les munitionnaires de l’armée de Moselle. En 1794, le clocher est détruit. Les bâtiments sont vendus en lots. Charles Pette,brasseur, le père du sculpteur Charles Prêtre en rachète une partie. La brasserie est installée dans l’ancien monastère de la Visitation(Pour plus de renseignements sur le monastère de la Visitation, consulter l’Austrasie N° 6, réalisé par Sites et Monuments de Moselle).

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Le monastère de la Visitation, d’après un plan de 1738 (Source: L’Austrasie 2002, N°6 , publication de Sites et Monuments de Moselle)

La brasserie, est rachetée par le brasseur Ignace Rapp en 1852 . Il propose la brasserie et l’immeuble à la vente en 1876 et le matériel l’année suivante. Sa veuve, tenancière du débit des Trois Marronniers à Plantières, propose les invendus, 1 concasseur, 1 réfrigérant en zinc et un grand van.En 1888, la brasserie transformée en débit et tenue par la veuve Schang est revendue à M.Cg Jung qui propose de la bière de Meisenheim. Le nom de Brasserie Rapp est conservé.Au XXème siècle, les locaux seront occupés par les graines Fabre qui déménageront dans la zone actipole de Metz-Borny. L’îlot de la Visitation est transformé en ensemble immobilier en 2000.

Quelques vestiges en avril 2000 (photos Jacques Sassi)

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le 42 rue Mazelle

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l’angle du 42 rue Mazelle et de la rue du Wad-Billy planot0099.jpgla chapelle des visitandines depuis la rue de Turmelplanot0101.jpgla troisième cave planot0098.jpgplancher intermédiaire dans la chapelle des Visitandines, réalisé pour créer un grenier

Brasserie Louis :  32 rue de la Monnaie

Annuaires :

1809 : André Louis

 

Brasserie Poulmaire :  11/13 rue des Pères Saint-Georges

Annuaires :

1826/1842 : Poulmaire

Documents divers:

La brasserie, en pleine activité est proposée à la location avec ses accessoires. L’entrée en jouissance peut être immédiate.

 

Brasserie Fendler :  Plantières, près de la Grille de Fer

(voir Fendler 67 rue des Allemands, Brasserie de l’Ours)

Annuaires :

1847/1852 : Fendler

Documents divers:

En 1841, la brasserie, nouvellement implantée est proposée à la location par dame veuve Fendler.La famille Fendler détient  également la Brasserie de l’Ours, 67 rue des Allemands.

 

 

Brasserie Antoine Frères :   rue du Pont des Morts sur le Rempart de la Pucelle (voir Antoine Frères, Brasserie des Roches à Kédange).

Annuaires :

1836/1855 : Antoine Frères

 

En septembre 1834, on propose à la vente une belle brasserie, avantageusement placée, bien achalandée, sise sur le rempart de la Pucelle pour aller à la Porte du Saulcy.Cette brasserie se composede deux corps de bâtiment attenant l’un à l’autre. L’un ayant face sur la rue du Pont des Morts construit au-dessus de caves voûtées, rez de chaussée, 2 étages, greniers au dessus, latrines et autres aisances. Une cour sépare l’autre bâtiment qui sert à l’usage de brasserie comprend l’estaminet qui communique avec l’intérieur de la brasserie. La brasserie est dotée d’ une entrée sur le rempart par une porte cochère. Le matériel est composé pricipalement de 3 chaudières. Dans l’ensemble de la propriété, il existe 9 caves voûtées pouvant contenir 4000 hectolitres.

Documents divers:

La Brasserie est rachetée en 1835 par Messieurs Etienne-Nicolas Antoine et Etienne-Joseph Antoine. C’est Monsieur Génin, leur neveu, ancien brasseur (voir Génin 22 rue du Pont des Morts) qui hérite de la brasserie au décès du dernier de ses oncles en 1874. Elle avait cessé toute activité brassicole depuis 1856.

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Le 22 rue du Pont des Morts

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la brasserie donne sur la rue Robert Serot (sur les remparts)

 

Brasserie de l’Abondance :   22 rue du Pont des Morts.

 Annuaires :

1809/1834 : Hirsch

1835            : Lang

1859/1861  : Génin

1862/1868  : Sée

Descriptif: en 1862, propriétaire Monsieur Génin Lucien, exploitant Monsieur Sée Alphonse

Déclaration de succession le 19 février 1858.

La brasserie est composée d’un estaminet, d’un débit au détail, d’un logement de trois pièces, d’une tourelle anglaise, d’un manège à broyer l’orge,de greniers pour sécher et aèrer le malt . La brasserie détient comme moyen de production, un alambic de huit heures pour rincer les tonneaux, deux germoirs, 4 rafraîchissoirs, des cuves guilloires (cuves utilisées pour la première fermentation de la bière) et à tremper ansi que deux chaudières de 18 et 16,20  hectolitres.

Documents divers:

Monsieur Génin, brasseur est recompensé pour la qualité de sa bière à l’Exposition Universelle de Metz en octobre 1861.

De juin à août 1861, monsieur Génin offre à la vente la Brasserie de l’ Abondance, à  Metz et la Brasserie des Roches à Kédange sur Canner (héritée de ses oncles les Frères Antoine, voir sur le blog : Brasserie Antoine frères Rempart de la Pucelle et Kédange)

En janvier 1862, paraissent quelques « réclames » libellées comme suit:  Chez Monsieur Génin, à part les bonnes bières de juin, Messieurs les amateurs pourront faire connaisance avec la Salvator (bière double si recherchée à Munich).A la Brasserie de l’Abondance, rempart du Saulcy, vis à vis de la poudrerie.

En 1864, Monsieur Sée Alphonse, qui collabore depuis deux ans avec Monsieur Génin à la fabrication de la bière, reprend l’établisement à son compte.

En 1865, l’activité se recentre sur le débit. De nombreux militaires fréquentent l’établissement, ceux du 21ème de ligne, du 77ème de ligne et du 8ème bataillon de Chasseur à pied s’y rencontrent à maintes occasions.

En janvier 1868, la Brasserie de l’Abondance devient entrepôt de la Brasserie Dreher de Vienne. Des soirées sont organisées au débit avec tombola et animations.En décembre de la même année, le matériel du débit ainsi que celui de la brasserie sont mis en vente pour cause de transformation de l’établissement en malterie.

En 1871, en janvier, la malterie propose du malt et de l’orge de première qualité, en mars ce sont des semences d’orge et d’avoine qui sont mises en vente.

En mars 1873, Monsieur Sée retourne habiter à Chalons sur Marne, sa ville d’origine.

En mars 1878, Monsieur Alphonse Sée est déclaré en faillite.

 

Brasserie Marchant :   34 rue du Pont des Morts.

 Annuaires :

1845/1846 : Marchant

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Le 34 de la rue du Pont des Morts

 

Brasserie Saint-Georges :   17/19 rue du Pont Saint-Georges à l’angle de la rue Saint-Médard.

 Annuaires :

1817             : Meunier Jean Baptiste

1845/1846 : Marchant

1858/1861 : Schmalz

1867/1873 : Speicher

Descriptif : en 1862, Monsieur Speicher Michel

Le débit donne rue du Pont Saint-Georges, dans une salle attenante se trouve un billard avec une cuisine à côté. Monsieur Schmalz (l’ancien brasseur) loge dans deux pièces au premier étage (voir sur le blog : M. Schmalz, Brasserie de la Patrie, 32 rue Basse-Seille). La brasserie, donne sur la rue Saint-Médard, un germoir dans la cour et une halle complètent les bâtiments. Ses moyens de production sont composés de 2 chaudières de 11,15 et 7,95 hectolitres, de 3 cuves dont une en maçonnerie et de 2 rafraîchissoirs.

Documents divers:

En janvier 1875, au décès de son mari, Madame  veuve Speicher continue l’exploitation de son défunt époux.Le matériel de brasserie ainsi que celui du débit seront proposés à la vente, le 21 septembre pour cause de cessation de commerce. La vente a lieu par enchère au N° 1 rue Saint-Médard.

En février 1878, Madame Marie Arveiler, veuve de Monsieur Michel Speicher, tutrice de ses enfants mineurs, Jean-louis, Michel-Mathias, Anne-Marie et Louise, est déclarée en faillite. Les bâtiments sont mis en vente par enchères publiques.La liquidation sera terminée en avril de la même année.

En avril 1892, Monsieur Joseph Kuntze annonce qu’il a repris le restaurant « Zum Alten Brauhaus », l’ancienne Brasserie Speicher et qu’il débitera de la bière d’exportation de Bavière de la Brasserie Lövenberg à Deux-Ponts.

En novembre 1906, on apprend que l’établissement est en cours de destruction. A la suppression de la Paroisse Saint-Georges, en 1791, l’église a été convertie  en une salle de danse et en brasserie portant l’enseigne « Brasserie Saint-Georges ». Un plancher a alors été réalisé à la hauteur des piliers pour séparer l’édifice de la naissance des voûtes à leurs extrémités.

 

Brasserie Bavaroise :   1-3-5 rue du Pont Saint-Marcel

La Brasserie Bavaroise est traitée séparément  sur le blog. 

 

Brasserie Hangen et Zimmermann :    10 rue du Pontifroy

 Annuaires :

1826/1829 :Ritter

1846/1847 :Hangen et Zimmermann

Documents divers:

En février 1846, Messieurs Christian Hangen, garçon brasseur à Metz et Charles Zimmermann, garçon brasseur à Sarrebruck s’associent pour exploiter la brasserie et vinaigrerie située au Pontiffroy, ayant issue sur la rue de la caserne d’artillerie . L’acte, rédigé sous seing privé, lie les associés pour 6 ans.

En juillet 1853, la brasserie est mise en vente ou proposée à la location. Elle est composée de 2 corps de logis, 2 cours, écurie, 2 caves, 2 séchoirs, 1 touraille, 2 grandes chaudières et 1 petite, ainsi que 2 rafraîchissoires.

 

Brasserie Lang :    22 rue du Pontifroy

 Annuaires :

1835 : Hirsch

1836/1838 : Lang

 

Brasserie Joint:    45 rue du Pontifroy, donnant sur la ruelle du Fumier.

 Annuaires :

1843/1851 : Philippe

1854/ 1867 : Joint

Descriptif : En 1862, Monsieur Joint Victor

La brasserie est louée en 1854 pour un bail de 3, 6, 9 années à Monsieur Joint Victor. Elle se compose de la halle de la brasserie, d’un manège, d’un germoir, de greniers, de deux caves, d’une cour, d’une remise, d’écuries et de deux pièces situées dans un corps de logis indépendant. Un estaminet en planche et un billard font partie de l’exploitation;

Les moyens de production sont composés par un manège, une touraille, des germoirs, des rafraîchissoirs, 4 cuves ainsi que par 2 chaudières de 8,50 et 7,18 hectolitres.

A partir de 1862, l’établissement, bien que déclaré brasserie dans les annuaires, délaisse l’activité brassicole au profit de celle d’aubergiste.

Documents divers:

 En juillet 1850, suite à une saisie, le patrimoine de Monsieur Philippe est vendue en quatre  lots.La maison sise au N° 45 de la rue du Pontiffroy comporte deux corps de logis, une cour et un jardin, elle compose le premier lot. Le second lot est formé d’une maison et de deux parcelles de jardin. Le troisème lot est réalisé par la brasserie, le débit contigu à la ruelle des Fumiers et d’une parcelle de jardin, les ustensils de brasserie sont adjugés en même temps.Le quatrième lot est composé par une maison au fond du jardin, un grand jardin, une cour,des écuries et un hallier.En 1851, seule la brasserie et son débit n’ont pas trouvé preneur, ils sont proposés à la location.

 

Brasserie Fortin :    101 rue du Pontifroy

 Annuaires :

1834 : Lang

1839/1846 : Bricka

1848/1849 : Hangen

1858/1862 : Fortin

Descriptif :

En mai 1861, Monsieur Fortin Pierre rédige un bail de 3, 6, 9 années avec le propriétaire des locaux Monsieur François pour l’exploitation de la brasserie, avec son outillage, installée au N° 101 de la rue du Pontiffroy, donnant par une porte sur le quartier de l’Artillerie.

L’établissement estcomposé d’une boutique de détail avec arrière-boutique, 3 étages et mansardes au quatrième. A l’arrière se trouve la brasserie installée dans un bâtiment obscur avec, au rez de chaussée, 2 chaudières de 8,55 et 9,10 hectolitres, 4 cuves, au premier, la touraille, au second, 2 rafraîchissoirs et cave voûtée au sous sol. La brasserie ne possède ni manège, ni débit.

Entre les annuaires et les documents des services fiscaux, on trouve une différence de 3 ans, début de l’exploitation en 1858 pour les annuaires et  1861 pour les services fiscaux, il se peut que suite à un arrangement, Monsieur Fortin exploitait la brasserie sous couvert de Monsieur François. Monsieur Fortin en deviendra rapidement propriétaire.

Documents divers :

En février 1833, le sieur Thomas, investisseur et propriétaire de l’immeuble juxtaposé à la brasserie, se porte acquéreur de celle-ci pour la proposer en gérance.

En août 1854, la brasserie et son matériel sont proposés à la location par l’entremise de Maître Gilbrin, notaire, 11 rue du Faisan à Metz.Elle le sera à nouveau proposée en août 1855. Ce qui peut expliquer l’absence de citation dans les annuaires et un éventuel arrangement avec Monsieur Fortin.

La brasserie sera reprise par Madame veuve Fortin puis par son fils Ferdinand

En août 1863, Dame Marie-Célestine Gérardin forme contre son mari, Monsieur  Ferdinand Fortin, une demande de séparation de biens (A cette époque, pour protéger ses biens,  il était courant que les époux réalisent de tels actes avant un risque couru par un investissement important, ces actes ne sont pas rarissimes dans les familles de brasseurs). On retrouve Monsieur Fortin Ferdinand, brasseur, accompagné de son épouse, au 114 rue de la Hache à Nancy.

En mai 1880, Monsieur Aubry, propriétaire du N° 101 rue du Pontiffroy propose  à la vente un séchoir de brasseur presque neuf.L’immeuble de 4 étages contenant la boutique est mis en vente en mai 1883.

 

Brasserie Mayer :    109 rue du Pontifroy

 Annuaires :

1848 : Mayer

 

Brasserie Vion :    140 rue du Pontifroy

 Annuaires :

1809 : Vion François, état des professions

 

Brasserie Henry :    19 rue des Prisons Militaires (rue Maurice Barrès depuis 1923)

 Annuaires :

1826/1834 : Henry (voir sur le blog : Brasserie Henry, 24 rue de l’Esplanade)

 

Brasserie de la Gerbe d’Or :    4 rue Saint-Charles

 Annuaires :

1838           : Lefebvre

1839/1841 : Reinert

1858/1866 : Westenhoffer-1865/1866 : D’Herbilly

1867/1874  : Scheider

1879/1885 : Hermann

Descriptif :en 1862, Monsieur Westenhoffer François propriétaire, Exploitants associés Messieurs D’ Herbilly Nicolas  et Scheider François pour la brasserie seulement.

La brasserie est située dans un bâtiment situé derrière le débit géré par Monsieur D’Herbilly Nicolas. Au rez de chaussée, on trouve la brasserie, au premier les tourailles, au second les magasins puis les greniers, au sous-sol, des caves voutées.au premier, un logement de 2 pièces est mis à disposition des exploitants. Le manège est implanté à côté, avec remise et écuries.  Les moyens de production sont composés de deux chaudières de 14,48 et 11,90 hectolitres, 3 cuves dont 1 en pierre, 2 bacs en bois et 800 tonneaux.  

Documents divers :

Le 6 avril 1844, Monsieur Jean-Michel Lefebvre et Dame Françoise Dumoulin  vendent l’établissement aux époux Westenhoffer. En comparant les actes notariés et les parutions dans les annuaires, on peut en déduire :

 - que Monsieur Lefebvre était propriétaire des locaux jusqu’en 1844 et que Monsieur Reinert occupait les locaux en tant que gérant ( voir sur le blog Brasserie Reinert, angle rempart Belle-Isle et 19 rue d’Eltz)

 - que Monsieur Westenhoffer était propriétaire de la brasserie dès 1844, qu’il a cessé l’exploitation en 1858 pour la laisser en gérance à deux associés, Messieurs D’ Herbilly Nicolas pour le débit et la brasserie et Scheider François pour la brasserie uniquement.

Suite au décès de Monsieur D’ Herbilly en mars 1867, la société est dissoute et Monsieur Scheider repren à son compte  la fabrication et le débit de la Brasserie de la Gerbe d’Or.

Le 2 août 1874, le feu prend dans les écuries de la Brasserie, il est rapidement circonscrit par les pompiers de la ville consignés dans la caserne Coislin en préparation d’un exercice qui devaitêtre réalisé le lendemain à 5 heures du matin

En novembre 1884, la Brasserie qui appartient alors à Monsieur Berrard est proposée à la location pour la Saint-Jean. Monsieur Schreider s’était porté, en août 1874, garant de la notoriété de Monsieur Jean-François Berrard, sous-lieutenant d’Infanterie, venant du Val de Grâce.

En juin 1887, Monsieur Jean Gahr propose aux propriétaires assujettis à recevoir des militaires réservistes d’héberger 30 de ces derniers. L’établissement, qui a conservé le nom de Brasserie de la Gerbe d’Or a cessé son activité brassicole.

 

Brasserie Kormann :   rue Saint-Eucaire

Annuaires :

1847/1849 : Kormann

 

Brasserie Weber :   9 rue Saint-Feroy

Annuaires :

1890/1891 : Weber

 

Brasserie Soitelon :   24 Place Saint-Louis

Annuaires :

1809 : Etat des professions

 

Brasserie Robert :   34 rue Saint-Marcel

Annuaires :

1826/1828 : Robert

Documents divers :

Les caves sont utilisées par Monsieur Reinert Jean Baptiste. On trouve des documents fiscaux de 1862 qui l’attestent (voir sur le blog: Brasserie Reinert 19 rue d’Eltz)

 

Brasserie Saint-Georges :   1 rue Saint-Médard

Cette brasserie est souvent citée dans les annuaires sous différents noms d’exploitants. En fait, il s’agit de l’entrée de cour de la brasserie rue du Pont Saint-Georges (voir sur le site : Brasserie Saint-Georges, 17/19 rue du Pont Saint-Georges à l’angle de la rue Saint-Médard). En 1862, c’est Monsieur Guertner qui en est le propriétaire.

 

Brasserie Reinert :   4 rue Saint-Médard

Annuaires :

1842/1846 : Reinert

Descriptif :

Bien que l’établissement soit parfois cité comme brasserie, c’est la vinaigrerie qui utilisait les résidus de brasserie du N°1  de la rue qui était implantée à cette adresse.

Le 13 août 1862, la vinaigrerie cesse son activité, tous les résidus et les liquides en cours de fabrication sont lachés dans la rue en présence des employés de la régie.

 

Brasserie Reinert :   5 rue Saint-Médard

Annuaires : 1849/1850 : Reinert

1850/1854 : Reinert Jeune

Brasserie Reinert :   8 rue Saint-Médard

Annuaires :

1846 : Reinert

Brasserie Petry :   11 rue Saint-Médard

Annuaires :

1843/1854 : Vayant

1859 :       Veuve Vayant      

1860 :        Lemoine

1862 :               Petry

Descritif : en 1862, Propriétaire Monsieur Lemaire, gérant Monsieur Petry Jean-Pierre dont le bail débute en 1860 puis reconduit en septembre 1883.

Au rez de chaussée, l’établissement compte deux salles de débit, une salle de billard et une cuisine. Au premier, l’exploitant dispose de trois pièces pour son logement et de logement au second. La brasserie,au dallage en pierre, est implantée dans un corps de logis donnant sur une vaste cour et les caves se prolongent sous un grand jardin, écuries, remises et trois greniers. Comme moyens de production, la brasserie dispose de deux chaudières de 14 et 11,80 hectolitres, 5 cuves, rafraîchissoirs en cuivre, germoirs à la cave et d’une touraille au premier.

Documents divers :

En juillet 1872, Maître Aubas, commissaire priseur 23 rue des murs propose à la vente aux enchères le matériel de débit et brasserie. En octobre 1875, l’établissement, décrit  comme débit et ancienne brasserie, est proposé à la location.Il est à nouveau proposé à la location en juin et  juillet 1876 pour cause de départ, puis en juillet 1881.

 

Brasserie Saint-Médard :   17 rue Saint-Médard

En juin 1844, et en mai 1845 paraissent deux annonces identiques proposant de louer pour la Saint-Jean une belle brasserie en pleine activité dite Brasserie Saint-Médard, 17 rue Saint-Médard, avec grande salle de débit.

Brasserie Mauler :   37 rue Saint-Médard

Annuaires :

1836/1844 : Mauler

Brasserie Mayer :   105 rue Saulnerie

Annuaires :

1840/1845 : Mayer

 

Brasserie Toupains :   664 rue Tête d’Or

Annuaires :

1809 : Toupains Etienne (Etat des professions)

 

Brasserie Lasabatier :   43 Tour aux rats

Annuaires :

1809 : Lasabatier Pierre (Etat des professions)

 

Brasserie Saint-Louis :   2 rue Vigne Saint-Avold 

Annuaires :

1826/1836 : Colson

1842/1871 : Baillard

Descriptif : en 1862, Baillard Louis-Auguste

L’entrée du débit se trouve sur la rue Vigne Saint-Avold. Il est composé d’une pièce et d’une salle de billard. L’exploitant dispose d’un logement de trois pièces.La brasserie donne sur la rue des Ossons N°1. 

Les  moyens de production sont composés de deux Chaudières de 10,52 et 10,10 hectolitres, 2 bacs, cuves à bières, rafraichissoirs, germoirs et touraille.

En septembre 1893, la maison connue sous le nom de Brasserie Saint-Louis est mise en vente.

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La brasserie à l’angle des rues Vigne Saint-Avold et des Ossons, aujourd’hui le café de la Renaissance

Brasserie Meunier :   47 place Outre-Seille

Annuaires :

1809 : Meunier Jean-Baptiste (Etat des professions)

On retrouve Monsieur Meunier J.B.en 1817 au 17 rue du Pont Saint-Georges (voir sur le blog)

 

Brasserie Brion :    place  Croix Outre-Seille

Annuaires :

1826/1830 : Brion

 

Brasserie Berthelet :    10 place  de France

Annuaires :

1848 : Veuve Lang

1856 : Berthelet

 

Brasserie Findler :    42 place  du Quarteau

Annuaires :

1809 : Finsele (Etat des professions)

1826 : Findler

 

Brasserie Michel :    16 quai Haute Seille

Annuaires :

1829/1831 : Michel Fils

 

Conclusion :

D’après ces documents on remarque que les brasseries du XIXème sont plus proches des micro-brasseries que de nos brasseries industrielles. Les causes de leur déclin sont multiples:

  – La crise de 1848 qui n’épargne pas les brasseries.

  – L’arrivée des nouvelles techniques de brassage, seules les brasseries qui ont les moyens financiers de s’équiper peuvent survivre.

  – Le chemin de fer réduit les distances, ouvre des débouchés mais laisse la porte ouverte à la concurence des bières importées d’Allemagne puis d’Alsace.

On observe que les guerres de 1870 et 1914 influent moins sur la productivité des brasseries que celle de 1939.

 

Réalisation : M. SASSI JACQUES

                       La Maison d’Hôtes

                       Bois de Coulange

                        57360  Amnéville les Thermes

Contacts :  www.lamaisondhotes.fr

Sources:  Archives départementales de la Moselle.Archives de la ville de Metz. Archives duTribunal de Commerce de Metz.

Remerciements à:

- L’association Sites et Monuments de Moselle

 -Michel Francizod, professeur d’histoire-géographie

 -Claude Buttner, président

- Serge Cernesson,passionné d’histoire locale, pour l’aide apportée à la recherche de l’emplacement des sites brassicols.

Recherche témoignages d’anciens  brasseurs ou de leurs descendants.

Pour la Brasserie Reinert, la position des loges francs-maçonniques pendant l’annexion de 1870.

Recherche la généalogie des familles de brasseurs  Lorrains.

Tout document relatif aux brasseries de Moselle(même photocopiés)

Collectionne : Cartes postales des Brasseries  de France

                         Cartes postales des Cafés- Restaurants de Moselle

                         Tout objet publicitaire de brasseries

Possibilité d’échanges de pièces .

 

( 24 mars, 2009 )

Brasserie de Sarrebourg (1820/1970)

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La Brasserie du Dauphin est fondée par la famille Antoni en 1820. Elle est implantée à l’angle des rues Gambetta et Erckmann Chatrian.Il existait à cette époque une brasserie Mincker située rue Schuman, anciennement dénommée Schranzstrasse.

 En 1896, les Frères Lütz rachètent l’établissement et le dote de nouveaux bâtiments équipés des dernières techniques brassicoles. Il semblerait que les deux frères cherchaient un endroit propice pour s’installer en Lorraine. Quelques années auparavant, on note dans un rapport de police qu’un des frères est emprisonné à Metz après une rixe avec des lorrains de souche dans une taverne de Metz.

Un puit situé devant la salle de soutirage fournit l’eau de lavage et de nettoyage. L’eau utilisée pour les différentes opérations de brassage provient de la source de Saint-Quirin, jugée plus apte à la production d’une bière de qualité. La conduite avait été réalisée sous la direction de M. Schmit en 1893, qui sera le maître d’oeuvre des tranformations de la brasserie dans le style cubique allemand de l’époque.

La glace est prélevée dans l’étang de la brasserie situé dans la direction de Sarraltroff

La culture du houblon est minime dans le cercle de Sarrebourg, à peine 17 ares à Phalsbourg.  La brasserie se fournit alors en houblon alsacien.

Très rapidement, la famille Lutz s’investit dans la vie locale, M. Henri Lutz est élu président de la société de Gymnastique de la ville de Sarrebourg.en novembre 1896.

En septembre 1901, on annonce le décés de M. Fr. Lutz à Baden-Baden, ou il était en convalescence. La brasserie garde son appelation Gebrüder Lutz.

En 1904, la brasserie Gebrüder Lutz emploie 24 ouvriers et produit 20000 hectolitres de bière.

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Bierkrug mit Deckel Bierbrauerei Gebrüder Lutz (chope à bière à couvercle)

Un accident sur un champ de manoeuvres près de Bitche, le 24 mai 1904, enlève la vie au voiturier Loux qui tenait un estaminet sur le site. Ce décès, si triste soit-il, il laisse une veuve et deux orphelins nous permet de conclure que la brasserie suivait les militaires pendant leurs entrainements.

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Une buvette dans un stand de tir de l’armée allemande en Lorraine

La société anonyme de droit local Saarburger Brauerei gebrüder Lutz est constituée le 4 janvier 1905.

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carte photo représentant un camion de livraison de bière de Sarrebourg au début du siècle dernier

Malgré la guerre et ses difficultés d’approvisionnement en matières premières, la brasserie verse un dividende de 5% à ses actionnairespour l’exercice 1916/17.

A la fin de la guerre, la brasserie mise sous séquestre  passe sous contrôle de la Brasserie de Dombasle, 13 rue Carnot à Dombasle, Meurthe et Moselle.

Le 6 mars 1924, la brasserie est transformée en société anonyme du droit français et prend la dénomination de Brasserie de Sarrebourg.

Le conseil d’administration est composé de Messieurs :

René Delepierre, Ingénieur des Arts et Manufactures à Lunéville, président et délégué du conseil

Jean Melchior, administrateur-directeur

Sylvain Berr, banquier à Sarrebourg, Grand’rue

Charles Gaeng, directeur de la Brasserie de Dombasle

Louis Petitier, industriel, maire de Longwy

La brasserie qui a une capacité de production de 50000 hectolitres brasse alors 35000 hectolitres.

En 1928 la brasserie occupe 70  ouvriers pour une capacité de production de 60000 hectolitres, les dividendes atteignent 12%.

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carte de commande de la brasserie de Sarrebourg à la Malterie Laurent de Saint Laurent Blangy, Pas de Calais

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1934 verso de la carte pour une commande de malt d’orges du Gatinais,

à noter la signature de Monsieur Melchior.

En Juin 1940, les troupes allemandes occupent Sarrebourg. Monsieur Melchior président des brasseurs de France préfère l’exil.

La brasserie prendra la raison sociale de Sarreburger Brauerei Aktiengesellschaft.

A la libération la brasserie est partiellement sinistrée. Les dommages de guerre sont versés en 1955. Les travaux de restauration et de modernisation de l’établissement peuvent débuter dont de nouvelles installations de soutirage et de tanks de garde en acier vitrifié.

La première  présidence de la médecine du travail de Sarrebourg est assurée par Monsieur Melchior en 1947.

Monsieur Melchior revenu à la direction de l’entreprise décéde en 1965 et coïncide avec le déclin de la brasserie.

En 1968 la brasserie se rapproche de la Brasserie de l’Espérance. Arrivent alors les mauvais « ions » fusion, absorption et dissolution.

En 1970, la brasserie d’une capacité de annuelle de 70000 hectolitres ferme ses portes, laissée à l’abandon et délabrée, elle est détruite en 1974.

Pour ne pas terminer sur une note négative, quelques objets publicitaires de la brasserie

chopes en grès de la brasserie

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glace de la brasserie ou apparait le petit alsacien à la pipe

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publicité sur tôle

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publicité en glacoïde

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verres émaillés de la brasserie

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chopes en verre

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étiquettesde la brasserie

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modèle réduit de wagon

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Malheureusement la brasserie de Sarrebourg ne possédait pas de ligne privée, ce qui obligeait les livreurs à effectuer des manipulations supplémentaires, une des raisons évoquée pour expliquer le déclin de la brasserie. Il semblerait plutôt que la concurrence du nombre important de brasseries alsaciennes implantées à Sarrebourg pendant la dernière guerre ait eu un effet plus néfaste sur son redémarrage.

Réalisation : M. SASSI JACQUES

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Sources:  Archives départementales de la Moselle. Tribunal de Commerce. Registre des armées françaises 1905. Office du tourisme de Sarrebourg. 

Recherche la généalogie des familles de brasseurs  Lorrains

Témoignages, photos de M.Melchior, de la brasserie et du personnel de la brasserie de Sarrebourg(même en reproductions)

. Tout document relatif aux brasseries de Moselle(même photocopiés)

Collectionne : Cartes postales des Brasseries  de France

                                                           des cafés de Moselle

                             Toutes publicités brassicoles 

      

 

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